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Federer a hâte de jouer Djokovic

Publié le 05 juin 2012 par Rene Lanouille

le suisse est toujours en course à Roland le suisse est toujours en course à Roland Q. Félicitations ! Dans les 2 premiers sets, on avait l'impression que la résistance de Del Potro à ton rythme s'était amélioré, qu'il jouait beaucoup mieux que d'habitude. Tout à coup, pour le reste du match, tu as repris le contrôle, qu'est-ce qui a fait la différence entre le début du match et la fin du match ?
R. Comparé aux autres matchs, là les conditions étaient très lentes, on n'obtient pas de points gratuits sur les services. C'était un meilleur match pour moi. Lui voulait revenir sur le revers et monter dès qu'il en avait la possibilité. Les conditions étaient excellentes pour lui. Je savais que le match serait difficile. Moi j'ai eu du mal à trouver mon rythme mais dans le premier set, même s'il avait 2 break d'avance, je réussissais quand même à trouver une manière de répondre à son jeu, à revenir. On essaie de faire passer son service, mon service est passé mais je n'ai pas réussi à marquer de points gagnants directement sur mon service sur le premier set. Ensuite j'ai essayé de le faire courir un peu.
Le deuxième set, ça a été dur pour moi de le perdre. Il a gagné le break, j'étais content que les 2 matches aient un peu duré parce que je savais que je pourrais tenir sur la longueur et c'est là que j'ai gagné le troisième, le quatrième. Le cinquième a été le plus dur parce que c'était sa dernière chance et il a beaucoup mieux résisté.

Q. Au tie-break au second set, on vous a vu vous énerver. Vous étiez frustré de votre jeu ou mécontent contre le public ?
R. Non, je poussais dur. J'aurais dû gagner ce second set plus tôt. Lui jouait très bien, il frappait bien. Moi j'étais sur la défensive et j'ai eu des émotions, parfois on est en colère. Parfois j'essaie de me pousser, j'essaie de me pousser plus dur, d'essayer plus fort, d'essayer de bouger plus vite parce que je savais que ça pouvait être crucial pour le match. Heureusement que ça n'a pas été le cas. Mais sur le moment on ne sait jamais.

Q. Qu'est-ce que ça fait d'être mené 2 sets à rien dans un Grand Chelem ? Cela ne vous a pas rappelé le match contre Tommy Haas il y a quelques années ?
R. Bien entendu que j'ai pensé au match contre Tommy Haas, bien sûr que j'ai pensé au match de 2009 contre Juan Martin en 5 sets également. J'ai peut-être tiré de l'inspiration de tout cela mais encore une fois, les lieux sont différents, on était sur le Lenglen, il pleuvait, la situation était totalement différente. J'ai juste essayé de pousser. J'étais quand même content que ce soit un Grand Chelem parce que, autrement, sur n'importe quel autre tournoi j'aurais été sorti. Sur un Grand Chelem, c'est en 5 sets, c'est un marathon, je l'ai gagné et je suis très heureux.
Maintenant, j'ai un repos et j'attends les demi-finales.

Q. Vous allez maintenant rencontrer Novak. Vous vous êtes déjà rencontré plusieurs fois. Est-ce que cela va avoir une influence sur votre match ?
R. Bien entendu que cela aide d'avoir gagné, notamment comme à Rome, mais c'est un match en 5 sets, donc c'est totalement différent. Nous avons joué déjà plusieurs matches au meilleur des 5 sets il y a 7 ou 10 ans, quand toutes les finales ou pratiquement toutes les finales de tournoi de Bâle, Gstaadt, Vienne étaient des finales en 5 sets. Pour la plupart des Masters 1 000, la finale était en 5 sets. Donc, on jouait beaucoup plus de matches en 5 sets.
Maintenant, on peut jouer l'un contre l'autre pendant 6 mois sans jamais disputer de match en 5 sets. L'approche est différente. On en est tous les deux conscients je pense. J'ai hâte de jouer cette demi-finale. On a un peu plus de temps pour trouver son jeu et une fois qu'on l’a trouvé, ça peut être dur pour l'adversaire.
Johnny Utah

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