Lila Rose est une jeune femme américaine de 23 ans, catholique pratiquante et activiste pro-vie, avec un certain nombre de succès à son actif. Après avoir fondé à seulement 15 ans Live Action, c’est au cours de l’année 2011 qu’elle a crée le buzz avec des vidéos filmées par caméra cachée dans différentes villes des Etats-Unis. Ces séquences enregistrées auprès d’organes de Planned Parenthood tandis que la jeune femme se faisait passer pour une prostituée mineure démontraient l’étonnante facilité à se procurer des pilules abortives malgré les cadres légaux de l’ « interruption de grossesse ».
Le 29 mai dernier, Lila révélait sur le site de Live Action la prochaine parution d’une vidéo qui devrait faire passer encore quelques mauvaises nuits au Planned Parenthood. On y découvre que ce mouvement prétendument « féministe » est en réalité complice du meurtre d’enfants en fonction de leur sexe.
Une jeune militante pro-vie se faisant passer pour enceinte explique qu’elle songe à un avortement si l’enfant à naître est une petite fille. La conseillère du Planned Parenthood n’oppose aucune objection, preuve que les fameuses « santé et protection de la femme » ne sont qu’une façade qui cache en réalité une sombre envie de détruire et de contrôler la reproduction. Pour preuve les encouragements de l’employée de l’équivalent américain du « planning » « familial ».
La perversité intrinsèque du féminisme et de l’idéologie du Genre dont elle est inséparable est manifeste une fois encore. On tue des filles juste parce qu’elles sont des filles en prétendant œuvrer pour l’égalité des hommes et des femmes. Aussi, le terme de gendercide employé par Lila Rose signifie-t-il tout à la fois meutre en raison du sexe de la personne (traduit par gender en anglais) et meurtre au nom de l’idéologie du Genre.
Nous nous permettons d’ajouter ici la conclusion à cette affaire très intéressante parue sur le site de l’Homme Nouveau :
« L’égalité n’est en réalité qu’un concept bien commode pour légitimer le meilleur comme le pire. Le précepte kantien dont se nourrit la pensée actuelle veut que ma liberté s’arrête où commence celle des autres. Et la vie en société, qu’on le veuille ou non, impose certaines limites ou bon vouloir de l’individu. La liberté, donc, ne justifie pas tout. Mais, de mémoire d’homme, on n’a jamais entendu dire que mon égalité s’arrête où commence celle des autres. L’égalité est malléable, relative, infinie, et constitue, en définitive un précieux laissez-passer. On peut tout faire au nom de l’égalité. Même les pires injustices. »