Décidément, MM. Copé et Fillon sont mal à l’aise dès qu’il s’agit de prendre des mesures en faveur du pouvoir d'achat des locataires, reproduisant les volte face et atermoiements du candidat Sarkozy en matière de logement.
Alors qu’un locataire du parc privé sur cinq dépense plus de 40 % de ses revenus pour se loger, c’est par le biais de l’article 18 de la loi de 1989 sur les rapports locatifs que le Gouvernement a décidé d’agir. L’objectif est d’appliquer pleinement la loi pour freiner la hausse des loyers, ce que s’est bien gardée de faire la droite pendant 10 ans.
Le Président de la République a pris des engagements précis, chiffrés et clairs pour le logement. Le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault les met aujourd’hui en œuvre en concertation avec les acteurs concernés.
L’encadrement des loyers à la relocation en est la première étape : elle répond à l’urgence et va permettre à de nombreux locataires, notamment des jeunes et des étudiants, de ne plus être confrontés à des hausses injustifiables lors d’un changement d’appartement.
Dommage que le semblant d'unité entre MM. Copé et Fillon se fasse contre les intérêts de millions de Français qui ont subi pendant dix ans les effets de la spéculation immobilière.
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Guillaume BachelayPorte-parole -
Charlotte BrunPorte-parole