L’ensemble des activités navales européennes, fabricants d’équipements, chantiers de construction et de réparation navales, ingénieries marines ont lancé une nouvelle représentation à Bruxelles qui sera commune à tous.
Au cours de son assemblée constitutive qui s’est tenue à Paris le 1er juin 2012, 22 associations nationales émanant de 18 pays ont lancé SEA Europe, Ships and Maritime Equipment Association. Cette nouvelle association représente un secteur qui emploie plus de 500.000 personnes et réalise 80 milliards d'euros de chiffre d’affaires annuel. L’assemblée générale a porté à sa présidence Lars Gørvell Dahll, Senior Vice President de Kongsberg Gruppen ASA.
Cette nouvelle association représentera pratiquement 100% de l’industrie navale européenne recouvrant les secteurs de la production, de la maintenance, réparation et conversion de tous types de navires et de structures flottantes aussi bien civils que militaires ainsi que toute la chaîne de production comprenant les producteurs des systèmes navals, des équipements et des services.
Son nouveau président a déclaré : “Notre industrie est un atout majeur pour l’Europe. Sa capacité de développer, de produire et de rendre service aux navires « high-tech » et autres équipements maritimes est un élément stratégique, non seulement du transport maritime du futur, compétitif et durable, mais aussi d’un très grand nombre d’activités connexes liées à l’industrie maritime et fluviale. Le monde entier dépend de plus en plus des ressources issues des océans allant de la production d’énergie en passant par l’alimentation, l’exploitation minière et de manière plus générale des activités qui demandent de l’espace, alors que le littoral est encombré. Pour mieux faire comprendre à tous, y compris aux législateurs, l’importance stratégique du secteur maritime, il nous faut une voix forte à Bruxelles. Désormais, SEA Europe portera cette voix et s’attachera à servir efficacement ses membres et la société toute entière."
Les chantiers navals et les équipementiers ont des intérêts, des préoccupations et des objectifs politiques qui se recouvrent très largement. Ils sont au service de marchés hautement compétitifs avec les besoins technologiques les plus élevés. Les marchés sont sous pression car la demande dans beaucoup de secteurs continue à être faible. Mais on constate qu’il existe aussi de forts facteurs de croissance pour les industries navales tels que l’augmentation du prix des soutes, la réglementation pour réduire les émissions, le marché des hydrocarbures offshores et celui des énergies renouvelables.
SEA Europe conduira ses travaux dans un ensemble de groupes de travail et des comités sectoriels en fonction des segments spécifiques du marché. Au centre de son action il y a LeaderSHIP 2020, l’initiative lancée par le vice-président de la Commission, Tajani, pour reconstruire une nouvelle politique sectorielle globale.
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