L’histoire de l’horlogerie à Besançon.
Depuis deux siècles, Besançon est la cité du temps grâce à ses savoirs techniques et à sa recherche fondamentale.
Quand Besançon devient capitale de l’horlogerie française
A la fin du 18e siècle, l’industrie horlogère suisse est frappée par le chômage et ses horlogers franchissent une frontière encore poreuse pour s’installer à Besançon. La France encourage et entérine ce mouvement d’immigration par un décret qui, en 1793, fonde la Manufacture Française d’Horlogerie à Besançon.
La colonie suisse mettra près d’un siècle à s’enraciner. C’est seulement vers 1860 que l’on peut considérer la greffe comme réussie : l’industrie horlogère bisontine s’impose alors dans les Expositions universelles de la fin du siècle ; l’Ecole d’horlogerie est fondée en 1860.
Créé en 1882, l’Observatoire de Besançon a pour vocation première de donner l’heure juste : l’heure s’affichait à l’Hôtel de ville, les horlogers de la région venaient la prendre le matin. Besançon devient alors la capitale de l’horlogerie française.
A la fin du 19e siècle, la recherche universitaire va à la rencontre des techniciens horlogers. La vocation scientifique et technique de Besançon en matière de mesure du temps se fonde alors solidement sur ses bases horlogères. Aujourd’hui, Besançon est le pôle européen des microtechniques. Dans les années 1970, le développement des centres horlogers de l’Extrême-Orient et la concurrence acharnée de la Suisse mettent Besançon en difficulté. Mais c’est sans compter sur les savoir-faire en matière de mécanique de précision qui ont permis de développer des secteurs porteurs d’avenir : l’optique, l’électronique, l’acoustique, le thermique, le pneumatique, l’automatisme, la productique, le génie biomédical..Besançon est aussi le pôle mondial des temps-fréquence. A l’heure actuelle, les scientifiques bisontins sont à l’avant-garde dans le domaine des temps-fréquence.
Le temps est indiqué en seconde, minute, heure ; la fréquence en hertz ; le temps-fréquence est indiqué par exemple en hertz/seconde. Les techniques de mesure du temps prennent donc une place évidente au coeur du temps-fréquence.
Emergence du musée du Temps
Dès la fin du 19e siècle, suivant l’exemple des musée suisses, Besançon envisage de créer un musée d’horlogerie. Des collections sont constituées ; les tentatives nombreuses pour créer une structure muséographique autonome se heurtent aux difficultés rencontrées par l’industrie horlogère elle-même.
Mais l’idée d’un musée qui rende hommage à la mémoire collective bisontine, mémoire liée à la mesure du temps, apparaît de manière récurrente.
Dans les années 1980, la rencontre d’une volonté des élus et d’un projet scientifique fait alors mûrir le concept de musée du Temps.
Ce projet a pour objet de mettre en synergie deux fonds de collections municipales :
D’une part, les collections d’horlogerie, constituées par le musée des Beaux-Arts depuis environ 150 ans : montres, cadrans solaires, sabliers, collections enrichies à partir des années 1950 par l’ensemble des moyens de mesure du temps.
D’autre part, les fonds réunis par le musée d’Histoire (tableaux, gravures) complétés à partir des années 1980 par la création d’un département d’histoire industrielle, attirant de nouvelles collections d’horlogerie.
Source: Ville de Besançon
Découvrez un reportage sur l’histoire de l’horlogerie à Besançon dans la video ci-dessous.
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