1289.- C'était une première pour moi, le parcours est roulant et comme pour les Foulées de Vincennes le premier dimanche de février, propice à des records. Tous mes copains ont battu leur record personnel ou ils s'en sont bien rapprochés. Pour ma part je termine avec un modeste 45:27'' à ma Garmin. J'ai croisé une amie Fessebouc avant la course, Maria M. qui courait en Vibram Five Fingers et qui signe un superbe 46'22'' alors qu'elle pensait faire 48.
Tous les copains ont performé : Eric DaredareMarathon 44' et quelques, le terrible Gianny 43:31'', l'incroyable Laurent Wilk un 42:23'' aux rayons gamma qu'il avait préparé sérieusement, Renaud Landon un superbe 42:00'' , Julien bat son record avec un 39:01'' de folie. Abdel fait un "petit" 36:55'' et son poulain Alexandre Pierron termine tout simplement 6ème de la course avec 34:00''.
(Alexandre Pierron - crédit photo : Frédéric Poirier)
Le temps était idéal avec une pluie légère et un vent mais pas trop et une température de 19°C.
Je suis content de moi tout de même car je suis arrivé à faire un negative split.
23:01'' sur les cinq premiers kilomètres et 22:26'' sur la deuxième partie.
Le départ à 10h
Il se faisait en deux rangées parallèles, d'un côté les numéros pairs de l'autres les numéros impairs avec trois sas par niveau : zone rouge les préférentiels, verte pour les moins de 45:00' et bleue pour tous les autres.
J'étais dans le vert et lorsque le coup de feu retentit je m'élançais seul puisque je m'étais échauffé et j'avais perdu de vue Laurent, Renaud et Salvio.
4:22'' soit 13,74 km/h c'est une bon démarrage prudent pour quelqu'un qui vise un 4:18'' de moyenne.
J'avais peur de me griller donc j'y suis allé en contrôlant sans arrêt, sans me forcer. Les deux kilomètres suivants sont à cette image et encore, puisque j'ai ralenti l'allure.
Entre 12,67 et 12,85 km/h à une allure de footing soutenue, autant dire en course que je suis à l'arrêt. Je me traîne et je n'ose accélérer plus par peur de me cramer. Je vois mes compères Alain la Moustache et Running Guy me dépasser et je n'ose pas emboîter leur pas car ils sont plus rapides que moi en temps normal. J'ai un manque de confiance en moi singulier qui ne me ressemble pas, sans doute car je sors d'une crise d'hypoglycémie mardi à l'entrainement à Brest. Je sais que la belle machine peut s'enrayer et s'arrêter tout net. Je décide de maîtriser et ne pas m'emballer jusqu'au 5 km.
De 13,23 à 13,38 km/h je suis nettement plus rapide sur la seconde partie du parcours que la première, on appelle cela un negative split. Pour autant, je ne suis toujours pas essoufflé et je déroule tranquillement mon petit bonhomme de chemin et je regagne du terrain sur tous ceux avec qui je courrais.
Je commence à ramasser les cadavres comme on dit et je vois les machines ralentir voire marcher pour certains.
Le dernier kilomètre à l'arrivée du Château, c'est l'emballage final.
Soit 14,17 et 16 km/h pour l'arrivée au château, ce n'est pas folichon même si au passage je rattrape in extremis mes deux compères Stéphane du NAC et Nicolas K. rencontré la veille au Challenge du Monde des Grandes Ecoles.
(Crédit photo : Fatiha Hadad)
En conclusion une course vite courue et vite oubliée où je n'ai pris aucun risque puisque j'arrive à peine essoufflé avec la désagréable sensation de ne pas être allé au bout de mes tripes.
La forme est là et je suis content d'avoir su gérer un vrai negative split, à confirmer pour les prochains 10 km que je disputerai la semaine d'après aux Foulées du 12ème et surtout le 24 juin pour les 10 km de L'Equipe.