Les portraits si léchés de Benjamin Carbonne, témoignage de son travail passé, sont de plus en plus "biffés", comme pour leur dénier la perfection qu'ils portent en eux, insoutenable et pourtant tenace, nous ramenant à nos silences et cris intérieurs, enfants trop sages qui ne peuvent sortir du cadre autrement qu'en s'exilant, en se flouttant, en se griffant, s'explosant de ce trop parfois même.