Euro 2012 – Présentation du groupe A: Grèce, Pologne, République Tchèque, Russie

Publié le 04 juin 2012 par Wtfru @romain_wtfru

A quatre jours du coup d’envoi de l’Euro 2012, il est grand temps de vous faire une bien belle présentation groupe par groupe des forces en présence. Quatre jours, quatre groupes donc. Et autant commencer par le moins sexy aujourd’hui.
On est entre nous, entre copains ici, on peut alors tous se dire entre quatre yeux. Sincèrement, ce groupe A est le plus moche depuis au moins vingt ans. Entre un qualifié d’office (Pologne) , un sortant des barrages (R.Tchèque), le premier le moins offensif (Grèce) et l’issu du groupe le plus facile (Russie), rien de super funky à l’horizon.

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Grèce: Nouvelle génération, ancien principe
On a tous encore le spectre grec de 2004 dans un coin de notre tête. Cette équipe sans talent qui avait réussi l’impensable en remportant l’Euro au nez et à la barbe des portugais, à domicile. Mais désormais, si Euro et Grèce vont souvent de pair dans la même phrase, les raisons ne sont plus les mêmes.
Si on avait pu imaginer que le départ à la retraite anticipée de l’ancienne génération des Charisteas, Basinas et autres Zikos aurait pu changer la donne d’un point de vu jeu, c’est raté. Alors oui, la Grèce compte quelques bons nouveaux tripoteurs de ballons avec Salpingidis ou Ninis mais la défense reste reine avec l’émergence de Papadopoulos et Papastathopoulos. Résultat: 5 buts encaissés en éliminatoires mais seulement 14 marqués, soit le plus petit total pour un leader de groupe. Triste.
Qu’espérer alors de cette équipe ? Bah par grand chose finalement, si ce n’est préparer l’avenir et acquérir de l’expérience. L’occasion ou jamais de faire passer le témoin entre la paire de briscards Katsouranis/ Karagounis et les jeunes pousses qui attendent derrière (cinq joueurs âgés de moins de 23 ans).

-Joueurs clés: Sokratis Papastathopoulos, Kyriakos Papadopoulos, Sotiris Ninis
- Potentiel Victoire:

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Pologne: Pour le peuple
Si les amateurs de foot peuvent se lamenter du tirage au sort de ce groupe A, le peuple polonais, lui peut s’en réjouir. En effet, la Pologne a une belle carte à jouer et l’espoir d’une qualification pour les quarts n’est pas utopique, loin s’en faut. Même le calendrier s’en est mêlé en donnant les deux adversaires les plus faibles en match 1 et 3.
Mais attention, outre le facteur hasard, la Pologne a certains arguments de poids à faire valoir. Tout d’abord, elle compte la paire de gardiens d’Arsenal avec Szczesny et Fabianski mais surtout son triangle double champion d’Allemagne de Dortmund avec Piszczek, Blaszczykowski et le serial buteur Lewandowski. Un homme fort donc par ligne et trois joueurs qui savent ce que le mot vitesse veut dire. On peut aussi rajouter les deux franco-polonais du coin, Damien Perquis et Ludovic Obraniak, tout deux naturalisés pour jouer l’Euro. Le néo bordelais marche d’ailleurs sur l’eau depuis six mois et nul doute qu’il sera une pièce maitresses du jeu offensif polonais.
L’occasion est donc trop belle pour la gâcher et cette chance unique peut aussi rapidement devenir source de pression pour un groupe qui manque grandement d’expérience au haut niveau. Il faudra donc vite se rassurer dès le premier match pour que le doute ne s’installe pas dans les esprits. Parce qu’on le sait, le polonais, ça se laisse vite marcher sur les pieds quand on prend de la place chez lui…

-Joueurs clés: Jakub Blaszczykowski, Robert Lewandowski, Wojciech Szczesny
- Potentiel Victoire:

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République Tchèque: C’est dans les vieux pots…

Longtemps considérée comme l’équipe surprise de chaque compétition internationale depuis 2000, la République Tchèque vit aujourd’hui des heures un peu moins glorieuses. Alors la génération dorée est bel et bien là (Cech, Plasil, Rosicky, Baros) mais les années d’usure aussi.
Le soucis, c’est que la génération suivante n’a visiblement pas le même talent que son aîné et les jeunes joueurs peinent à se faire une place au soleil. On peut tout de même compter sur Necid ou Peckhart pour apporter du soutien aux anciens mais ça risque fort d’être juste pour prétendre à quoi que ce soit.
A moins que Cech ait embarqué avec lui son grigri sous le casque, celui qui lui a permis d’empocher toute la chance du monde en Champion’s League. Ou alors si ça se joue sur un 10.000 mètres avec Theodor Gebre Selassie...

-Joueurs Clés: Petr Cech, Tomas Rosicky, Tomas Hubschman
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Potentiel Victoire:

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Russie: Back in the dayz

Instant fraîcheur en 2008 avec un Arshavin au sommet de sa gloire, la Russie ne rêve que de rééditer sa performance au minimum (demi-finale). Et dans un groupe largement à sa portée, la bande à Advocaat fait facilement figure de favori.
Composée majoritairement de joueurs issus du double champion en titre, le Zénith St Pétersbourgh, et du huitième de finaliste de Champion’s League, le CSKA Moscow, l’équipe russe peut donc compter sur une ossature qui se connaît déjà très bien et à laquelle s’ajoute une nouvelle génération de chair fraîche à surveiller de très près (Dzagoev, Kombarov, Kokorin).
Le cocktail à l’ancienne de défense physique et joueurs offensifs techniques fonctionnent toujours aussi bien et certaines gloires d’il y a quatre ans ont même profité d’un retour au pays pour se refaire une santé (Zhirkov, Arshavin et Kerzhakov). Attention donc à cette formation russe qui jouera quasiment chez elle à l’est et qui peut profiter d’un début de compétition en douceur pour monter en pression.
A l’inverse, les russes devront se méfier de ne pas s’y voir trop vite et surtout de bien utiliser leur reste d’énergie après un championnat national éprouvant étalé sur 18 mois.

- Joueurs clés: Andrei Arshavin, Aleksandr Kerzhakov, Alan Dzagoev
-Potentiel victoire:

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Pronostic:
Comme dit plus haut, la Russie ne devrait pas trop avoir de soucis à se sortir du groupe. Reste à bien entrer dans la compétition et se méfier du deuxième match, contre la Pologne et son public. Ces derniers ont aussi les cartes en main pour passer la phase de groupe si ils négocient bien le match d’ouverture contre la Grèce. La République Tchèque ne se laissera pas faire et peut très bien venir jouer les troubles-fêtes et s’inviter dans la course à la qualification. Pour les grecs, ça semble compliqué mais ils auront très certainement un rôle d’arbitre à jouer et attention à celui qui ne prendrait pas les points nécessaires contre eux.
Un groupe homogène qui pourrait réserver son lot de surprise et de suspens. Pour le spectacle par contre…
1er: Russie
2e: Pologne

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Programme:
Vendredi 8/06:
Pologne – Grèce (18h à Varsovie)
Russie – République Tchèque (20h45 à Wroclaw)

Mardi 12/06:
Grèce – République Tchèque (18h à Wroclaw)
Pologne – Russie (20h45 à Varsovie)

Samedi 16/06:
République Tchèque – Pologne (20h45 Wroclaw)
Grèce – Russie (20h45 à Varsovie)

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