En marge des assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui se tenait à Arusha (Tanzanie), cette annonce vient répondre en partie à l’appel du président de la BAD qui a exhorté les pays africains à adopter une ”croissance verte” et à modérer l’exploitation des ressources naturelles alors même que les prix élevés et la découverte de nouveaux gisements de minerais et d’hydrocarbures incitent les gouvernements à se lancer dans l’exploitation sans limites de ces matières premières. ”Il est de notre responsabilité de protéger nos écosystèmes” a-t-il conclu.
En effet, même si les statistiques démontrent que la part de l’Afrique dans l’empreinte écologique mondiale est plus faible que les autres régions du monde (7,5 % pour 15 % de la population mondiale), cette empreinte ne cesse de croître notamment par la seule croissance démographique. Cette empreinte devrait doubler d’ici à 2040. Le président du WWF (Fonds mondial pour la nature), très impliqué dans de nombreux projets en Afrique aux côtés de Conservation International (CI), a explique que ”l’Afrique doit comprendre que, pour son développement, avoir de l’eau, des sols, préserver ses forêts, c’est aussi important que de construire des routes ou des hôpitaux”.
Ces organisations internationales sont prêtes à aider les dix pays qui ont décidé de valoriser leur ”capital nature” en espérant en convertir d’autres d’ici à Rio+20 ; la conférence des Nations Unies sur le développement durable qui se tiendra à Rio de Janeiro du 20 au 22 juin prochain.
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