Hamad al-Naqi, 22 ans, a commis l’erreur de décrier le prophète Mahomet, sa femme et ses compagnons. En France, on n’aurait rien dit, laïcité et culture de la liberté d’expression oblige. Au Koweït, c’est un délit (crime ?) grave.
Pour son blasphème, le jeune homme écope de 10 ans de prison. Les chefs d’accusation ne s’arrêtent pas là, il est aussi accusé d’avoir insulté les Etats amis du Koweït que sont l’Arabie Saoudite et le royaume de Bahreïn. Pour sa part, l’accusé plaide le piratage de son compte.
Début mai le Parlement koweitien a voté une loi pour pouvoir punir par la peine de mort le blasphème envers le Prophète Mahomet, résultat hallucinant du choc des cultures entre l’esprit libertaire de l’Occident et le fanatisme religieux du Moyen-Orient. On est bien en France vous ne trouvez pas ?