- 30/05/ 2012 Le tribunal administratif de Limoges vient de condamner le Réseau Ferré de France (RFF) à payer 25.000 euros de dommages et intérêts à une agricultrice de Saint-Bonnet-de-Bellac (Haute-Vienne). « L’agricultrice soutient que le projet modifié de la ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges coupe sa propriété agricole en deux parties et rend sa vente irréalisable alors que des problèmes de santé l’ont contrainte à cesser l’exploitation à la fin de l’année 2009. » La suite sur La Montagne ici
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Il faut savoir que les agriculteurs, même s’ils ne peuvent plus exercer leur métier à cause d’une maladie, doivent continuer à cotiser sur leur outil de travail qu’est la Terre qu’il possède. Un agriculteur qui ne parvient plus à payer ses cotisations peut voir la totalité de ses biens « saisis » afin que le gentil organisme solidaire concerné puisse se payer.
Lorsqu’un agriculteur se retrouve donc sans pouvoir travailler et sans pouvoir vendre plusieurs hectares invendables à cause d’un projet LGV , il ne lui reste qu’à attendre que la justice daigne faire de lui un SDF. Ce qui ne manquera pas d’abréger son existence et de faire économiser trois sous aux actionnaires du projet.
Si les employés de RFF disent n’importe quoi dans les réunions, on sait aussi que les promesses faites par des élus en leur nom sont tout autant rocambolesques.
————- Autres infos:
- Le 01/06/12 le conseil général de Poitiers s’est une nouvelle fois penché sur le dossier du projet de ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges. Une majorité d’élus (25 conseillers généraux de la majorité et une partie de l’opposition) a donné un avis défavorable au projet. Suite La Nouvelle République
- A Poitiers les opposants interpellent les candidats. Suite sur le site du collectif non-lgv-poitiers-limoges
- Chantier: afin d’approvisionner le chantier de la LGV SEA, Lafarge Bétons installe une centrale à Roullet. Sur le terrain qu’une communauté de commune avait pris soin d’acquérir via des moyens qui doivent probablement être les mêmes que chez nous.
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Le col blanc vu par un colvert, un Reportage animalier:
« Comme les autres Manchots, l’Empereur est incapable de voler. Ses ailes raides et aplaties et son corps profilé sont particulièrement adaptés aux lignes TGV.
La morphologie du manchot, que ses ailes atrophiées ont rendu inapte au travail manuel, est adaptée aux études qu’il mène sans trop bouger: en effet, son corps rigide et son cou court lui permettent de propulser des chiffres à une vitesse de 5 à 10 km/h, avec des pointes pouvant atteindre 30 km/h.
Son alimentation se compose essentiellement de petits poissons sans défense. Lorsqu’il chasse, il peut rester sans bouger durant plusieurs années, il sait que ses victimes ne tiendront jamais bien longtemps sans boire ni manger. »
Damien le 3 juin 2012.
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