Ce soir à l'Espace culturel du Lavandou, Raphaël Dupouy présente en avant-première son film Théo Van Rysselberghe. Du Nord au Sud.
Présentation du film :
« Ce film aborde tour à tour les différentes périodes de la vie et de l’oeuvre de Van Rysselberghe: son enfance à Gand (Belgique) ; ses études artistiques à Bruxelles ; son voyage à 20 ans en Espagne, puis au Maroc en 1884 où il rencontre le sculpteur belge Constantin Meunier ; son retour à Bruxelles ; sa rencontre déterminante avec Emile Verhaeren; sa découverte du néoimpressionnisme de Seurat ; ses voyages dans toute l’Europe; son implication dans le Salon des XX; son installation à Paris puis dans le Midi en 1911; ses liens avec les peintres Cross, Signac, Denis, Luce, Manguin, etc ; sa vie à Saint-Clair (Var) avec sa femme Maria, sa fille Elisabeth et son frère l’architecte Octave; sa grande amitié avec l’écrivain André Gide qui lui rendra régulièrement visite au Lavandou; et sa disparition en 1926 à Saint-Clair.
Ce film recueille les interviews de CatherineGide (petite-fille du peintre), Ivonne Papin-Drastik (Conservateur en chef du musée de Lodève), Nicole Tamburini (historienne de l’art) Mireille de Lassus (Historienne de l’art), Jean-Paul Monery (conservateur en chef du musée de l’Annonciade à Saint-Tropez) et de divers spécialistes de l’oeuvre de TVR. »
Film qui accompagnera également l'exposition « Théo Van Rysselberghe, l'instant sublimé » qui s'ouvre le 9 juin au Musée de Lodève et se prolongera jusqu'au 21 octobre.
« Le Musée de Lodève propose du 9 juin au 21 octobre 2012, une exposition en hommage à Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre belge majeur du 20e siècle et principal représentant du néo-impressionnisme en Belgique. Centrée autour d’un choix d’environ quatre-vingts œuvres des années 1882-1917, l’exposition porte un regard sur la manière dont Théo Van Rysselberghe sublime ses sujets, à l’image d’un instantané presque photographique. Au travers de compositions savantes, par le jeu de cadrages très particuliers d’une fascinante frontalité, le peintre nous propose des sujets dont l’anecdote est bannie. Dans ses paysages dont l’homme est absent, dans ses portraits mettant en scène des êtres habités et rêveurs, Van Rysselberghe utilise une subtile « alchimie de couleurs » qui contribue à transcender l’instant présent et à lui donner un caractère construit, presque irréel.Grâce à une sélection ciblée, le parcours thématique est rythmé par les grandes étapes stylistiques mises en œuvre par le peintre : du réalisme à l’impressionnisme en 1886, de l’adoption de la touche divisionniste en 1888 jusqu’à son apogée dans la fin des années 1890, puis le choix d’un style plus personnel à partir de 1903 et enfin un retour vers le classicisme à partir des années de guerre qui marque également sa rupture avec Paul Signac dont il était très proche jusqu’alors.Un cabinet graphique met en exergue les liens privilégiés qu’entretient le peintre avec le cercle intellectuel de l’époque, notamment les peintres Paul Signac, Maurice Denis, Edouard Vuillard, les poètes et écrivains Emile Verhaeren, André Gide, Francis Viélé-Griffin, le compositeur Georges Flé... »
Autour de l'exposition : Un film documentaire de 26 minutes sur le peintre est réalisé par Raphaël Dupouy à l’occasion de l’exposition. Performance poétique : Expo’ésie, le dimanche 22 juillet dans le cadre du festival de poésie Voix de la méditerranée. Conférence « Théo Van Rysselberghe et le néo-impressionnisme » par Nicole Tamburini le jeudi 20 septembre 2012 à 18h30. Spectacle de danse par la compagnie « Les gens du quai » le jeudi 11 octobre 2012 à 20h. Et pour les enfants des fiches-parcours invitant à une découverte de l’exposition.
Plus d'infos sur le site du musée
Du 14 au 16 juin la Denyson University de Granville (Ohio) accueille le colloque « André Gide à la frontière » avec de nombreux intervenants :
GENOVA, Pamela (University of Oklahoma) : “Does Gide Pertain?: Twenty-first Century French Studies and the Role of Writers Past ”MASSON, Pierre : “Gide et les frontières intérieures”PUTNAM, Walter : “Gide à la lumière de la littérature-monde”SAGAERT, Martine (Université du Sud-Toulon-Var, France) : “Gide Hors-Cadre”SAVAGE BROSMAN, Catharine : “Gide à la pointe du bonheur”SEGAL, Naomi : “Gide’s Skin”WITTMAN, Jean-Michel (Université Paul Verlaine – Metz) : “La terre la plus riche, dit Carey, est la terreur du premier émigrant.” : Gide face aux terres “en marge de la culture, barbares et méconnues”
Plus d'informations sur le blog du colloque
Les 15 et 16 juin, l'Université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut IRPALL accueille des journées d'étude sur le thème « Figure(s) du musicien : corps, gestes, instruments en texte » dans le cadre du programme « Musique et Littérature : dialogues intersémiotiques ». Avec entre autres le vendredi 15 juin (Maison de la Recherche, salle D30) :
Anne-Claire GIGNOUX (Lyon III) : Les figures de l’interprète dans Si le grain ne meurt d’André GideMaja VUKUSIC ZORICA (Zagreb) : La musique est une « bonne métaphore » - Gide et Chopin : instruments, corps, gestes
Plus d'information sur le site de l'université