C’est une des promesses de François Hollande : rétablir l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler jeune (18 ans) et qui disposent de leurs années de cotisations (41). Une réforme qui devrait toucher entre 130 000 et 150 000 personnes chaque année et devait coûter 1 milliard d’euros la première année puis 5 milliards d’euros en régime de croisière (en 2017). Devait car il semblerait bien que ce chiffrage ait été surévalué !
Selon les Echos, la proposition initiale ne coûterait à terme que 2 milliards d’euros, financée par une augmentation progressive des cotisations retraite. De quoi faire réfléchir le gouvernement sur les périodes non travaillées et qui pourraient être prises en compte dans le calcul des annuités. Si, malgré les attentes des syndicats, il semble exclu de prendre en compte les périodes de chômage, beaucoup trop coûteuses, les périodes de maternité devraient quant à elles y être intégrées.
A moins que la manne financière obtenue ne serve à combler le déficit du système de retraite que la réforme Fillon devait combler d’ici 2018 mais que l’aggravation de la crise a rendu caduque !
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