Tout d'abord, je voudrais lire Karoo, deSteve Tesichet ça, depuis que j'ai vu la dernière émission de La Grande Librairie, jeudi dernier. Ce n'est même plus une envie à ce stade-là d'impatience, c'est un besoin! Comment résister en effet si on me parle à son sujet de Philip Roth, Easton Ellis, Richard Russo et Saul Bellow? Que sais-je de ce roman pour l'instant, à part l'unanimité des libraires présents sur le plateau pour choisir les livres à emporter en vacances? C'est un livre achevé quelques jours avant la mort de cet auteur hors norme qu'était Steve Tesich (1942-1996). C'est une véritable odyssée, d'un humour fou avec un héros, cynique au possible, à découvrir. Voici ce qu'en dit un de ses lecteurs, Mikaël Demets, ICI: Sombre au-delà du possible, la prose limpide et enjôleuse de Karoo transforme chaque instant, même une petite minute à attendre un interlocuteur au téléphone, en une expérience fascinante. Six cents pages, pas un mot de trop.Lily (So many books, So little time...) en parle très bien aussi ICI, ainsi qu'Audrey (Les plumes d'Audrey) ICI
Ensuite ce sera Thérapie de Fitzek, pour une seule bonne raison qui vaut toutes les autres: une amie très chère du temps où nous étions étudiante à Rennes me l'a conseillé, par-delà les continents et les années qui nous séparent désormais.Résumé de l'éditeur: Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette souffrant d'un mal étrange, qui s'évanouit sans laisser de traces... Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel: connaître la suite de son histoire.Beaucoup de blogs l'ont déjà présenté: Liliba, Cajou, Yspaddaden, L'or des chambres, et bien d'autres...
Enfin,parce que j'ai beaucoup aimé son Journal précédent, je voudrais lire la suite dans Carnet de notes , Journal, 2001/2010 de Pierre Bergounioux.
Pour des raisons qui touchent à mes origines, à ma destinée, j’ai ressenti le besoin d’y voir clair dans cette vie. La littérature m’est apparue comme le mode d’investigation et d’expression le moins inapproprié. Elle est porteuse, comme l’histoire, comme la philosophie, comme les sciences humaines, d’une visée explicative, donc libératrice. Elle peut descendre à des détails que les discours rigoureux ne sauraient prendre en compte parce qu’il n’est de science que du général. P. B.
En attendant, je me régale avec Le Carnet de la mathématicienne de Michelle Richmond.
A peine reçu de Masse Critique, à peine ouvert, à peine lu les premières lignes et hop, j'abandonne tout ce que j'avais en cours et je plonge dans cette histoire de sœurs, encore une fois, dont une très douée en recherches mathématiques mais assassinée.
C'est extra pour le moment et j'espère que ça le restera jusqu'à la fin.
Cathulu, et Clara en ont déjà parlé.
Et pour finir,une pensée de Paulhan qui m'amuse: juste ou pas?
Chacun sait qu'il y a, de nos jours, deux littératures : la mauvaise, qui est proprement illisible, on la lit beaucoup. Et la bonne, qui ne se lit pas.