Le changement c’est maintenant, ou jamais !

Je n’ai absolument pas changé de bord politique. J’ai soutenu Sarkozy et j’en suis fier. Je crois toujours dans les valeurs de la droite et je me refuse à l’idée d’avoir trois députés indépendanto-socialistes pour représenter notre Polynésie Française, le soir du 16 juin prochain. J’utilise seulement le slogan hollandais de la présidentielle de 2012 à destination unique de notre fenua.

Depuis les dernières élections territoriales de 2008, puis la catastrophe économique qui s’est accentuée et qui a dégradé notre vie, la population Polynésienne a maintes fois exprimé clairement son ras-le-bol de cette classe politique locale égoïste, trop souvent incompétente, et non intègre.

Début 2011, l’élection municipale partielle de Mahina a été la première à imprimer modestement cette volonté de renouveau, en portant au pouvoir communal un maire et une équipe municipale différents.

Samedi prochain, dans moins de deux jours, le premier tour des législatives nous donnera l’opportunité de montrer que nous voulons vraiment ce changement de personnes. Si l’élection de député(e)s est bien différente de celle de conseillers territoriaux, il n’empêche que ceux ou celles qui seront élus, auront marqué des points précieux pour 2013.

Ce ne seront pas les politiciens qui seront responsables des voix que nous aurons données à l’un ou l’autre des 45 candidats qui se présentent, mais seulement nous électrices et électeurs Polynésiens. Nous devons assumer cette responsabilité qui nous a été léguée comme un droit et que tant de pays nous envient.

Si comme nous l’entendons tous les jours, la population est réellement fatiguée de ces magouilles politiciennes sur son dos, qui ont par voie de conséquence détruit l’équilibre de vie de tant de familles en leur ôtant leurs revenus, il est temps alors de transformer ce rejet épidermique en osant donner mandat à de nouvelles têtes, mêmes inexpérimentées.

Dans le cas contraire, en votant encore une fois pour les mêmes couleurs insupportables, en refusant tout changement maintenant, nous donnerions une image à la France et à l’international d’une Polynésie soumise bassement à l’assistanat décadent, manquant singulièrement de cette audace nécessaire pour restaurer son pays, et incapable, voire handicapée, d’imaginer un avenir meilleur pour nos enfants en empruntant une autre voie.

C’est nous, la population, les auteurs du véritable changement à venir. Alors osons ce changement maintenant, sinon nous devrons apprendre à nous taire à tout jamais !

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