Sacrés Canadiens… Le cinéma canadien (québécois?) passe régulièrement ses frontières, et STARBUCK est une nouvelle preuve de la vigueur du 7eme art à la feuille d’érable. Drôle, touchant, STARBUCK réussit sans forcer là où la grande majorité des comédies françaises sont lourdes et stéréotypées.
On découvre STARBUCK dès le départ, trentenaire insouciant, essayant de se sortir d’une mauvaise passe en cultivant du cannabis. Entre ça et la nouvelle annonce de sa future paternité, voilà un moment de vie délicat pour ce fan de football et une famille envahissante. Sans compte qu’on lui annonce que ses dons de sperme, voilà vingt ans, ont engendrés… 533 enfants! Et une bonne centaine a décidé de le retrouver, pour combler le manque paternel. David, anti-héros glorieux, doit donc gérer avec ce nouveau fait, non sans une certaine innocence et une gentillesse de base. Finalement, peu de remous ici, on suit David au cœur de ce maelström de vie, à la découverte de ses enfants, tous âgés environ d’une vingtaine d’années.
Sans être surprenant, STARBUCK sait manier les bons sentiments sans lourdeur. Si ce n’est une petite baisse de régime à mi-parcours (pensez, 130 enfants à découvrir, ça peut se répéter un peu…), STARBUCK est la comédie du printemps, et un bon exemple pour les autres. On surveille les risques de remake…