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La Cour Pénale Internationale : Adieu OCAMPO Le 30 Mai 2012, la CPI condamne Charles TAYLOR à 50 ans de prison. L’ex- président libérien est reconnu coupable de crime contre l’humanité, crime de guerre. Ce n’est pas cher payé pour les 150.000 morts, toutes ces victimes de la guerre des diamants qui a duré 5 ans sur les territoires de la Sierra Leone et du Libéria, 2 pays voisins de l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Entre 1998 et 2003, les rebelles sierra- léonais ont semé la terreur, transporté leur guerre sur le territoire ivoirien et provoqué des déplacements de population, des réfugiés vers la côte d’Ivoire. C’est avec ce souvenir que s’ouvre le 11 Juin le procès de Gbagbo, l’ex-président de Côte d’Ivoire. Mais beaucoup de questions se posent sur la normalité d’un tel procès étant donnée la poursuite des enquêtes sur le terrain. Et c’est une femme noire, d’origine africaine qui mène désormais les enquêtes. Le procureur Ocampo est admis à la retraite. C’est une tâche difficile qui attend la nouvelle procureure parce que les méthodes de son collègue sont critiquables : On a vu le procureur Ocampo s’afficher aux côtés de Ouattara, féliciter Soro de ses prises en otage des institutions ivoiriennes. Ces 2 personnes sont sans le moindre doute les instigateurs de la crise ivoirienne mais les enquêteurs ne s’intéressent visiblement pas à elles. Monsieur Ocampo a donc montré ses faiblesses face au pouvoir de l’amitié, des relations humaines si bien qu’il a paru incapable de prendre des décisions de justice. C’est indigne pour quelqu’un qui a prêté serment. Les ivoiriens n’ont donc aucun regret de son départ, le plus vite sera le mieux. Madame Bensouda remplace cet argentin atteint par la limite d’âge. Elle arrive au pouvoir sous les feux des projecteurs. Cela s’explique par le dossier chaud dont elle hérite : La Côte d’ivoire. Mme Bensouda est de nationalité gambienne. Avocate de formation et ancienne ministre de la justice de son pays, elle est l’adjointe de Ocampo. Elle était à Abidjan le 02 Avril dernier où elle a rencontré Dramane Ouattara et Guillaume Soro, les 2 têtes de l’exécutif ivoirien. Son arrivée était un vrai –faux poisson d’Avril fait aux ivoiriens : « Je suis arrivée en côte d’ivoire pour parler avec les autorités des questions de coopération dans la conduite de nos enquêtes », avait-elle déclaré devant la presse. Coopérer, c’est le motif du voyage de la procureure. Cela veut dire que les autorités ivoiriennes ne coopéraient pas du tout pour faire avancer les enquêtes. Mais Ocampo ne nous avait jamais parlé de coopération… C’est pour vous dire que ce voyage traduit les difficultés de la cour pénale internationale à s’imposer face aux autorités actuelles et de là à désigner Gbagbo qui est déjà à la Haye comme étant le seul présumé coupable de la crise ivoirienne est une pilule qui passera très mal auprès de la population. Qu’est-ce que l’on peut attendre d’une procureure qui boit le thé, déjeune, dine comme son prédécesseur à la table de Ouattara ou Soro, serre leurs mains couvertes du sang des victimes, des mains sur lesquelles elle est venue enquêter ? Je ne sens pas cette femme : les photos prises en compagnie des Ouattara et Soro dans les couloirs du pouvoir d’Abidjan, avec un sourire jovial ne soulage pas la souffrance des victimes. A la CPI, on prend peut-être les mêmes et on recommence. Madame Bensouda sait qu’elle n’a pas beaucoup de marge de manœuvre dans le dossier ivoirien. Ses moindres faits et gestes seront analysés. Qu’elle sache qu’elle sera elle aussi jugée sur la qualité de son travail de part son origine africaine. Après tout, elle est d’abord une mère, une sœur, une parente, une chef de tribu africaine, une femme de loi. Il est inutile de lui rappeler qu’au moment des faits pour lesquels elle est désignée, il se trouvait sur le territoire de la côte d’ivoire, toute l’Afrique réunie : des gambiens, des sénégalais, des tchadiens, des maliens, des camerounais, des libériens, des sierra-léonais, des africains victimes de la barbarie des soldats de Soro et de Dramane. On n’échange pas la mort de 3000 personnes contre « un pot de vin », une tasse de thé ou de café. De la réussite de la mission de Madame Bensouda dans ce bourbier ivoirien, dépendra la capacité, l’image de la femme africaine promue à de haut poste de responsabilité. Et puis, quelle mère africaine accepterait-elle qu’on tue impunément des enfants, des femmes, des hommes pour avoir le pouvoir sans que Ouattara, Soro ou même Gbagbo ne rendent pas de compte à la justice, impartiale soit-elle ? Zako gnali
posté le 16 juin à 09:58
LES 2 PROCUREURS AIMENT SORO ET OATTARA ALORS QU ILS ENQUETENT SUR EUX.ETRANGE? LA FRANCE NE DOUTE DE RIEN MAIS CETE FOIS CI AUCUNE IMPUNITE POUR LES AUTEURS ET COMMANDITAIRES FRANCAIS DES MASSACRES AFRICAINS .PLUS JAMAIS.