L’avantage de tenir un blog et d’avoir un grand réseau, c’est que des faits de la vie courante peuvent être dénoncés et répercutés à qui de droit.
Et je compte bien sur vous, amis lecteurs, pour partager cet article si vous trouvez aussi que certains comportements sont inadmissibles et qu’ils méritent d’être étalés au grand jour.
Vous m’avez rarement vue en colère. J’essaie de rester neutre, mais face à certaines situations, je me sers des moyens dont je dispose pour informer de certaines incohérences.
Et la fête de la Morue de Bègles du 01 Juin ne va pas échapper à ma critique.
Vous êtes perdus, je vous plante le décor.
J’étais invitée chez une bèglaise, qui avait prévu le coup et nous avait donner des laisser-passer pour pouvoir franchir le barrage, vu que sa rue était proche du lieu de la fête de la Morue.
Arrivés devant les barrières, quelle surprise de se voir refuser le passage ! Imaginez, aucune place aux alentours, à moins de stationner de façon kamikaze.
Le Monsieur n’a rien voulu savoir. Pourtant, mon amie nous proposait une place dans son jardin. C’est dire que nous n’allions pas gêner.
Cela partait mal, donc. Nous sommes arrivés en retard.
Mais le pire fut réservé à mon frère. Même situation. Il s’est carrément garé à quelques mètres du barrage, ne sachant plus où se mettre après avoir tourné en rond pendant un long moment.
Arrivés à la rescousse, mon amie, une autre personne et moi tentons de raisonner le portier, qui tient le même discours que l’autre que nous avions déjà croisé.
A quoi bon avoir un laisser-passer si c’est pour que personne ne franchisse le seuil?!!
Au moment où nous discutions, une voiture blanche arrive, et se voit ouvrir le passage.
Quelle surprise !
Forcément, je demande au portier » lui, il passe? »
Et le conducteur de répondre de son air hautain et dédaigneux : « je suis un ami du maire, je passe ».
Je dis bravo. Non, sérieux, ça fait plaisir de voir que le passe-droit a encore et toujours raison dans notre monde, et qu’en plus, il donne à son détenteur le droit d’être cynique.
Parce que figurez-vous que Monsieur pantalon noir, chemise blanche et cigare voyant que je n’appréciais pas du tout ce mode de fonctionnement m’a pris d’encore plus haut quand je lui ai rétorqué que je ne laisserai pas passer ça…
Il s’est fendu d’un « ouais, c’est ça », il ne connaît pas Drôle de Plume et son attitude de Zorro.
Plus que cette attitude d’irrespect face au fait que nous avons perdu beaucoup de temps à cause de cette histoire (et du coup, nous avons raté une bonne partie de la fête), ce Monsieur s’est montré d’un total mépris pour ceux mis en galère par le système de règlementation de la soirée.
Je ne salue pas du tout cette personne, qui j’espère bien, me lira et ravalera sa fierté d’avoir sous-estimé les « petits » non pistonnés.
L’année prochaine, dites bien au Maire de Bègles de ma part de ne pas distribuer de laisser-passer si c’est pour que personne ne puisse s’en servir au final…
Cela évitera de se retrouver avec ce genre d’article, qui va être partagé, et reparté sur un réseau social puissant, histoire que vous, Monsieur pantalon noir, vous rendiez compte que je ne suis peut-être pas l’amie du Maire, mais j’ai des amis beaucoup plus puissants…
A bon entendeur…