J'ai commencé la semaine dernière ma toile pour la robe 1910 à la Sybil de Downton Abbey. Vu que je n'ai trouvé aucun patron s'y rapprochant de près ou de loin, j'ai donc décidé de me lancer sans, avec la technique du moulage grâce à mon fidèle mannequin de couture. J'avais déjà expérimenté un corsage un peu du même type lorsque j'ai fait ma robe rouge contemporaine, du coup je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de me lancer complètement pour cette robe-ci.
Mais avant ça, je suis allée en chasse du tissu parfait. Ce fut difficile, autant vous le dire, car trouver un beau coton qui tombe bien et qui est exactement de ce ton de mauve ce n'est pas chose aisée. J'ai fait quasi tous les magasins de Saint-Pierre, je trouvais soit du coton moche avec le mauve que je voulais, soit du beau coton mais d'un mauve violet tirant sur le rose. J'ai finalement trouvé ce tissu, un satin de coton (car si vous regardez attentivement la robe de Sybil, vous constaterez que le tissu est légèrement brillant), du mauve parfait qu'il me fallait. J'ai donc sauté sur l'occasion. Malheureusement, je le trouve un peu rigide, j'espère qu'il tombera quand même pas trop mal, mais je ne pouvais pas tout avoir, ç'eut été trop beau.
Voici le tissu, mais comme d'hab la photo ne rend pas du tout la couleur, en vrai il est beaucoup plus proche de la couleur de la robe de Sybil, et pas du tout rosé comme ici :
Pour rappel, revoici la fameuse robe sur laquelle je prend (ou je tente de prendre) modèle :
Et puis voilà ma toile achevée (vous aurez constaté que je n'ai pas mis la 2e manche, mais je vous rassure, elle est bien prévue :P)
J'ai fait un corsage et une jupe indépendante, pour pouvoir me servir de la toile du corsage comme doublure, et faire de cette jupe un jupon à mettre sous la robe finale. J'ai donc pour le moment juste épinglé les deux pièces ensemble, mais je vais rajouter la bande de ceinture qu'on voit sur la robe originale, entre le corsage et la jupe.
J'ai aussi acheté plein de petits boutons à recouvrir, pour pouvoir en mettre plein sur le plis de la jupe, le devant du corsage, et enfin faire une vraie fermeture dans le dos.
Quelques petites photos de mes bidouillages de toile :
J'ai également commencé à réfléchir au "problème" chaussures, car autant pour le XVIIIe, les chaussures ne se voient pratiquement pas, autant pour du 1910, il faut pouvoir prévoir le coup. Je n'avais pas envie de mettre beaucoup d'argent là-dedans, j'ai donc acheté (et je viens de les recevoir) ces petites bottines, qui sont très sympas même si j'ai eu des échos comme quoi elles ne tiennent vraiment pas longtemps (on verra bien, je vous ferai mon rapport d'ici peu) :
Je les ai commandé sur ce site, et d'ailleurs big up à eux, car même s'ils ont un site "tout pourri" qui ne donne vraiment pas confiance, ils sont très sérieux, et les envois sont ultra rapides.
Je voulais des bottines qui ressemblent un peu à ça (toutes ces photos sont issues du MET, et elles sont toutes datées entre 1910 et 1920) :
Et enfin, pour clore ce post en beauté, j'aimerais vous présenter ma nouvelle accolyte de couture qui va pouvoir trifouiller dans mes tissus et m'empêcher de bosser. Après Petzouille la lapine, voici Arya le chaton :