Fête des mères, une tradition qui fera sauter de joie les plus petits sur le lit de maman, amenant un bouquet de fleurs, un cadeau fabriqué à l'école (nous remercions encore les maîtresses d'école qui poursuivent ce graal enfantin , des colliers des nouilles, des pots de yaourts décorés de coquillages, par défi ou par vengeance), un sourire ou un petit déjeuner.
Mais je voudrais associer toutes les femmes, mères ou non, car cette journée va vers l'amour de neveux, de nièces, d'enfants à soi ou aux autres, de cet amour fraternel partagé avec sa propre lignée ou avec d'autres progénitures. On ne choisit pas d'être mère, la nature le fait en premier lieu pour vous. Et certaines ont lutté, se sont battues, encore et encore elles ont souhaité devenir mère sans le pouvoir. Sur ce chemin difficile, certaines ont adopté, d'autres ont renoncé. Et j'ajouterai celles qui ne souhaitaient pas être mère, tout simplement, un choix personnel, justifié.
Alors à toutes les femmes, mères ou non, je vous souhaite une bonne fête de la féminité.
Vous ne serez pas obligé d'être Dita, ni même une copie de sa féminité, mais soyez vous-mêmes, heureuse et libre. Avec votre marmaille d'enfants, les bébés et un peu plus grands, si doux, si joyeux, les adolescents, si ronchonnants, si mélancoliques, si éloignés et si proches, les enfants partis de chez vous, trop tôt malgré leur vingtaine passée, les autres encore plus grands, quadra mais qui restent vos enfants. Cette relation est là, la femme est encore et toujours là.
Avec son jean aujourd'hui, sous la pluie à suivre ses enfants qui font du roller, en jolie robe sur le marché, déjà en jupe pour ce déjeuner avec le papa, le mari, le compagnon ou la compagne.
Bonne fête Mesdames !
Nylonement