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Les femmes savantes, Molière

Par Maliae

Les femmes savantes, Molière Résumé : 
” Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, qu’une femme étudie et sache tant de choses. ” Chrysale est au désespoir face à l’attitude des femmes de sa maison. Flattées par le pédant Trissotin, celles-ci se piquent de grammaire et de philosophie, délaissent le bon sens au profit des bons mots… Les femmes peuvent-elles se mêler de sciences et prétendre à l’érudition ? La pédanterie est-elle ennemie du bonheur ? En cette fin du XVIIe siècle, la polémique va bon train, et Molière choisit son camp : celui de la comédie.

Avis : j’ai trop adoré, comme quasiment toutes les oeuvres de Molière que j’ai lu d’ailleurs. C’est drôle, c’est mordant, et ça se moque de ces grands savants qui parlent bien et beaucoup mais qui ne savent pas ce qu’ils disent. La scène entre Trissotin et Vadius étaient épiques, et je me suis bien marrée. Finalement celle qui dit “se fiche de la science” est celle qui paraît la moins sotte, et sa grande soeur en utilisant des grands mots ne fait que prouver qu’elle est jalouse. Bref j’ai adoré Henriette, et les autres m’ont fait beaucoup rire.
Cette pièce me rappelle un peu la phrase “la culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale”, remplacé “culture” par “science” et c’est exactement ça.
Mais le sonnet sur la fièvre est une grande réussite, et mon dieu qu’ils se couvrent de ridicule à se pâmer pour rien, sans comprendre le véritable fond.
Le seul tout petit regret que j’ai, c’est qu’on voit à quel point la femme est soumise à l’homme et qu’une femme trop intelligente fait mieux de se taire… (Evidemment nous ne parlons pas de Philaminte qui pour moi est une femme stupide, qui fait juste semblant d’y comprendre quelque chose).

 Phrase post-itée : 
“Mais je ne lui veux point la passion choquante
De se rendre savante  afin d’être savante ;
Et j’aime que souvent, aux questions qu’on fait,
Elle sache ignorer les choses qu’elle sait” 

3 plus : 
- Molière était super doué je trouve pour tapper là où ça fait mal (et rire)
- mordant, ironique, drôle
- j’ai beaucoup aimé Henriette

1 moins :
- dommage que le “boulot” de la femme soit de se taire, que le mari a raison et que la femme doit le rendre heureux (ouais je sais c’est d’époque)



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