Jusqu’à l’Euro, le Vestiaire redécouvre les joueurs empruntés durant la compétition et ceux qui ont marqué la compétition de leur empreinte depuis 20 ans. Même les cul-de-jatte. Aujourd’hui, ils sont nombreux.
Un Euro ou une Coupe du monde sans l’Angleterre, c’est presque comme un Euro ou une Coupe du monde sans la France ou Gourcuff dans un bateau avec une fille. Ca n’a pas de sens. Et pourtant c’est arrivé, pas très souvent ces dernières années on vous l’accorde, mais c’est arrivé. C’est arrivé à l’Angleterre à l’issue d’une période magique où elle avait possédé pendant 10 ans une génération sans égal au niveau gonzesses tarifées comme dans le jeu ou le nombre de rouquins. Ferdinand, Campbell, les Neville, Terry, Gerrard, Lampard, Beckham, Shearer, Rooney et même Owen ou Mc Manaman. Le prénom Paul qui était encore toléré à l’époque permettait aussi à Ince, Gascoigne et Scholes d’en faire partie. On peut même ajouter Southgate pour les nostalgiques d’Hartley. Avec ça difficile de comprendre qu’après 1996 il n’y ait même pas eu la moindre demi à défaut du moindre demi car Sheringham a aussi le droit de vivre. Tout ça pour finir face à la Croatie sans Suker, coaché par un type nommé comme une voiture de course qui n’a même pas tué Senna. Ils peuvent toujours dire que c’est la faute à Torres et Malouda, ils ont quand même eu leur chance. Après ça rien de tel qu’une bonne taule contre la France.