On apprend qu’en bon soldat d’un système néo-libéral qui a démontré la cacophonie dans laquelle il conduit, le boss de la Poste veut encore supprimer des emplois.
Non seulement cette décision est inique car elle frappera là où ça fait mal, mais elle repose sur une analyse très partielle et partiale de la situation.
La Poste est un machin gigantesque et broyeur qui multiplie les contrôles internes et les complications réglementaires au point que bientôt, il faudra deux juristes au guichet pour expliquer le fin du fin des conditions générales de 3 pages régissant l’ouverture d’une simple case postale.
Multiplier les imbécillités pour atteindre l’absurde et l’inefficace (voir les Centres de Services) coûte beaucoup plus cher que 250 pauvres travailleurs de l’ombre sur la brèche et épiés sur leur productivité pendant les longues nuits qu’ils consacrent à leur travail.
Vive la rationalisation qui conduit au résultat contraire de ce qu’elle recherche, à savoir le bazar et la baisse constante du niveau des prestations.