Ne cherchez pas à retrouver le contexte original des images suivantes, il a presque totalement disparu. Le passage Saint Ange, situé avenue de Saint Ouen dans le 17e arrondissement, non-loin de la porte du même nom, existe encore, mais les maisonnettes qui faisaient son charme ont été rasées. A leurs places, s'élèvent de hauts immeubles estampillés “Ville de Paris”, dont la qualité architecturale ne mérite aucun commentaire.
![Paris disparu : le passage Saint Ange ilotsaintange17e126.jpg](http://media.paperblog.fr/i/55/559501/paris-disparu-passage-saint-ange-L-2.jpeg)
Dans l'image ci-dessus, Martine aimait Silvain…J'ai retrouvé ces photos dans une boîte tout récemment. Je n'en connais pas la date de prise de vue mais je sais que j'étais bien jeune alors. Je dirais donc, vers… 1977 (?) Faites à l'Instamatic - certains s'en souviendront peut-être - leur qualité est assez médiocre, mais le scanner et la retouche graphique font des miracles.
![Paris disparu : le passage Saint Ange ilotsaintange17e132.jpg](http://media.paperblog.fr/i/55/559501/paris-disparu-passage-saint-ange-L-3.jpeg)
Bien sûr, tous les immeubles n'étaient pas de qualité et celui-ci méritait la pioche, mais ont aurait pû, peut-être, pratiquer ici un urbanisme plus délicat.
Quelles histoires étaient attachées à ce passage? Elles furent nombreuses, sans nul doute et si certains ont des informations à me communiquer, je suis preneur!
![Paris disparu : le passage Saint Ange saintange135.jpg](http://media.paperblog.fr/i/55/559501/paris-disparu-passage-saint-ange-L-4.jpeg)
Mi ruinées, mi bancales, ces bicoques invraisemblables mais charmantes - ici l'impasse des Fleurs - sont à ranger au rayon des souvenirs. Les immeubles les ont remplacé, et le talus visible sur la photo ci-dessous a lui aussi disparu.
![Paris disparu : le passage Saint Ange saintange136.jpg](http://media.paperblog.fr/i/55/559501/paris-disparu-passage-saint-ange-L-5.jpeg)
Une fois de plus, il reste les photos pour tout témoignage et ces maisonnettes, probalement qualifiées d'”habitats insalubres” par des urbanistes très doctes, on rejoint le tas de gravat servant à remblayer les autoroutes.
Rappelons à nos amis lecteurs que plusieurs immeubles du Marais furent aussi qualifiés du même adjectif. Restaurés, ils valent une fortune aujourd'hui.
Un petit lien : ils vivaient n°36 passage Saint Ange
http://www.arenes.fr/livres/page-livre2.php?numero_livre=76&num_page=259