Et qu'apprend-t-on ?
Qu'il préparerait son retour....
Fichtre ! Déjà ?
1. Nicolas Sarkozy prépare-t-il vraiment son retour ? Christelle Bertrand, pour l'édition du 24 mai de l'hebdomadaire VSD, lance l'hypothèse: « Nicolas Sarkozy : la reconquête ? ». Et elle précise: « de l’avis de certains, l’ex-président ne devrait pas rester très longtemps éloigné de la vie politique. Pas question de se transformer en grignoteur d’ortolans, en écrivain de romans érotiques ou en dragueur de blonde conseillère générale, comme François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing ou Jacques Chirac.»
2. Au Maroc, il s'est reposé. Il renouait « avec son goût du luxe », comme le nota France24. Ou il s'ennuyait. Il a proposé aux époux Balkany de venir le retrouver. Seule Isabelle a fait le déplacement. Patrick est en campagne législative. Sarkozy n'est pas rancunier. Les deux époux avaient symboliquement sabordé son grand meeting de campagne place de la Concorde en s'organisant une nuit et un repas avec l'ancien Monarque au Crillon.
3. Il serait meurtri par sa défaite. C'est Isabelle Balkany, hagiographe auto-proclamée, qui nous l'assure: « Ce qu’il a pris dans la tête pendant cette campagne électorale, je n’ai jamais vu ça ! Des attaques sur sa taille alors que Hollande est plus petit que lui [sic]. Nicolas Sarkozy, c’est tout sauf Robocop, c’est un affectif. Il en est ressorti meurtri. Il faut lui laisser le temps de refermer quelques cicatrices. »
4. Il pensait créer une association d'anciens collaborateurs et fidèles, présidée par Emmanuelle Mignon. Pour « défendre son bilan, ses valeurs et ses idées ». Mercredi, quelques-uns de ses plus proches se sont réunis pour officialiser la création d'une amicale. Mais Brice Hortefeux a précisé: « C'est une démarche affective, amicale, de fidélité à Nicolas Sarkozy ». Christian Estrosi en a rajouté: « il y a un leader naturel moral, il s'appelle Nicolas Sarkozy et il le demeure, car un leader naturel ça ne s'improvise pas ».
Faudrait-il laisser le dernier mot au député UMP Bernard Debré ? Ce dernier déclarait dimanche dernier: « Cette campagne présidentielle a été très particulière. Il y a eu un rejet de Nicolas Sarkozy, on l'a senti à droite, dans nos rangs ».
Un rejet.