Autorisé par les héritiers de Conan Doyle, ce livre est un hommage à cet écrivain, promesse d’une aventure que n’aurait pu écrire Sir Arthur. Le sujet est assez sombre, sinistre, dur, ne faisant pas partie des mœurs de l’époque.
Un début classique : Une narration, sentant bon l’Angleterre Victorienne, du Docteur Watson sur une histoire sortie d’une malle longtemps après sa mort.
Edmond Castairs, Galeriste, a peur d’être suivi et conte, à Sherlock Holmes et son acolyte, la mésaventure qui en résulte. De ce début basique en découlera une enquête nous emmenant dans les bas
fonds de Londres à la recherche d’une mystérieuse maison de soie.
Anthony Horowitz confirme son talent de conteur, une fois les bases posées, on ne peut refermer ce livre, pris par les nombreux rebondissements jalonnant cette aventure. L’enquête est vraiment très bien construite, le lecteur plonge de doute en doute et arrive à un final très bien pensé. On retrouve un Sherlock comme on l’aime, intelligent, observateur mais humain sans pour autant tomber dans les clichés aperçus au sein de certaines adaptations cinématographiques.