La Palmyre dans l’océan se mire
Par Toutatis et tous les émirs
J’ai longé un littoral mirifique
Jusqu’au phare de la Coudre
Se dressant fier tel un mirador
A la nuit tombée, j’ai cligné des mirettes
J’ai cru voir une oasis, un petit miracle
Et bien que je sois légèrement miro
C’était d’une divine grâce mirobolante
Bienheureuse Palmyre que l’on admire !
Le miroir argenté de la mer me faisait miroiter
Quelques doux bonheurs à faire frémir
Je laissais la nuit bleutée doucement m’endormir
Dans une myriade de soupirs langoureux
J’étais là à gémir pour mon plaisir affermir
Les dunes aux courbes sensuelles
A la lune s’offraient à blêmir
J’enfilais dans la demi-pénombre
Mon cher vieux pull cachemire
Chuchotant sur la plage endormie.