Take shelter

Par Mathylde

2012 oblige, les films mettant en scène l’apocalypse sont à la mode. Take shelter, un drame réalisé par Jeff Nicols, plusieurs fois récompensé par de grands prix, n’y échappe pas.

Curtis La Forche, un père de famille bien sous tous rapports, voit du jour au lendemain ses repères vaciller. Il est souvent confronté à des hallucinations auditives et visuelles (vols d’oiseaux, orages violents…) et devient obsédé par l’idée d’une tornade. C’est d’ailleurs le côté psychologique qui rend ce film plus intéressant qu’un blockbuster annonçant la fin du monde.

Sans avoir consulté sa femme, il se lance dans d’importants travaux d’agrandissement de son abri anti-tornade. Sa vie et ses décisions sont dictées par sa peur. Peu à peu les fautes professionnelles s’accumulent et Curtis s’inquiète de plus en plus pour sa santé mentale, craignant d’être atteint de la même psychose que sa mère internée depuis l’âge de quarante ans. La maladie et le handicap planent sur leur famille : sa petite fille sourde doit être appareillée sous peu mais l’opération coûte cher surtout depuis que les économies de la famille sont parties dans l’abri anti-tornade…

Ce qui est est plutôt étonnant dans ce film, et qui dénote des films de ce genre, c’est le rythme, assez lent. Cela ne me dérange pas tellement d’habitude, mais je me suis parfois un peu ennuyée. La fin, prévisible somme toute, m’a un peu déçue également.

Disponible en DVD