Il y a quelques jours, ayant envie de déjeuner dehors de façon impromptue, je me heurte à quelques portes closes de lieux uniquement dinatoires. Je me retrouve finalement chez Khaosan, un restaurant thai honnête du 9ème. Le midi, il y a une formule entrée-plat à 15 euros : je choisis des nems au poulet puis des légumes sautés aux crevettes avec du riz nature.
Les nems constituent une entrée plutôt nourrissante. Ensuite arrive un bol raisonnable de légumes avec quelques crevettes. Mais ils sont accompagnés d'un gigantesque bol de riz (pas de photo, désolée !)
Quel que soit mon appétit, il m'est impossible de le terminer. J'en mange à peine un tiers. Du coup, soucieuse de ne pas gaspiller et de défendre l'idée du "doggy bag", et jugeant cela facile à ré-adapter, je demande à emporter le surplus. Aucun problème, on me le donne dans une barquette plastique au moment de payer.
Le soir, je décide donc de préparer une salade de riz. Drôle d'idée, je crois que c'est une première. Car j'ai vraiment un terrible souvenir de ce plat, que j'associe à des buffets ou des cantines médiocres, où le riz trop cuit est généralement pâteux et les ingrédients tristounets. Je fais avec ce que j'ai sous la main : dés de tomate et de concombre, oeuf cuit en omelette et émincé, miettes de thon. Eh bien, figurez-vous que le résultat fut excellent. Et à nouveau trop copieux (c'était un diner solo). J'en ai donc gardé pour mon déjeuner du lendemain, en complétant par un dessert. Voilà ce qui s'appelle rentabiliser un repas !
Vous aussi, au restaurant, quand les portions sont trop copieuses, ne vous forcez pas à terminer, pensez à emporter les restes (je suis toujours ouverte à vos suggestions concernant un autre nom pour le "doggy bag" !). Si vous hésitez, commencez par les lieux qui pratiquent aussi la vente à emporter : pizzeria, restaurant chinois, japonais, ... ils sont forcément équipés pour le transport.
Alors, cela vous arrive de repartir du restaurant les bras chargés ?