- Ca ne vous rappelle rien?
Riley simple pompier dans le feu de l’action…
C’est une habitude, chaque console de Sony reçoit sa version de Resistance. Après la PS3 et la PSP, c’est au tour de la Vita de se plier à l’exercice, face à la maintenant connue menace chimérique dans un fps que l’on attendait de pied ferme.
Nous y revoilà...
Pour ce qu’il en est du scénario, comme bien souvent dans le genre, cela se résume en un post-it. Les habitués des versions PS3 n’y retrouveront pas Nathan Hale, mais le vaillant Tom Riley, un pompier, qui se retrouve littéralement pris dans le feu de l’action lors d’une intervention sur un incendie qui le mettra face aux premiers assaillants chimériques. A partir de là, l’essentiel se résume en un mot : ferrailler. Dans chaque opus, les Resistance se sont toujours présentés comme des FPS relativement basiques, sans bases narratives dotées de réelle profondeur, mais optimisés surtout en regard de l’arsenal. Bref, du jeu de tir à la troisième personne, qui va à l’essentiel. Ce burning Skies n’échappe pas à la règle. Les armes présentes, bien que nombreuses et évolutives, auront un goût de déjà-vu pour les adeptes des versions PS3. Idem pour les ennemis, qui ne sont, qui plus est, pas très variés ni très futés, mis à part quelques boss, et encore, puisque le gros méchant qu’on dézingue à bizarrement un frère jumeau, quelques stages plus avant. Relativement aux graphismes, s’ils sont corrects, ils ne font pas vraiment honneur à la Vita, qui nous a déjà livré plus beau et plus fin dans le domaine. Par contre, les animations sont bonnes, tout y est fluide.
La vraie force de ce Resistance Burning Skies tient, à vrai dire, plus à une exploitation correcte du hardware de la console qu’à ce que nous apporte de nouveau le titre relativement à la licence. Les deux stick analogiques sont un vrai plus, et l’utilisation faite du tactile, bien pensée, permet rapidement de trouver ses marques. Si le but de ce Resistance était de prouver que l’on peut porter un FPS convenablement sur une console portable, la mission est accomplie. On regrette simplement que le titre, en termes de contenu, fait un peu dans le genre « service minimal », avec des passages qui sonnent un peu creux, tandis que l’illustration sonore, point pourtant important relativement à l’immersion, est plus que légère.
Resistance Burning Skies, avec ses 5 à 6 heures de durée de vie, prolongés par un mode multi jouable à 8 online, devrait surtout séduire ceux qui découvrent la licence par le biais de cet épisode. Ceux qui disposent des versions PS3, malgré une forte sensation de déjà-vu, pourront tout de même lui trouver une jouabilité appréciable, pour ne pas dire encore jamais égalée sur une console portable.
Eric Rivera
+ Bonne jouabilité, arsenal étoffé, online sympa
- Ennemis peu variés, contenu léger, impression de déjà-vu…
ConcoursSi vous souhaitez participer au tirage au sort vous permettant de gagner un des 3 exemplaires de Resistance Burning Skies sur PS Vita, postez simplement un commentaire à la suite de ce test. Tirage au sort le 16 juin à minuit. Concours réservé aux résidents sur territoire helvétique. Bonne chance!
FicheType: FPS
| Graphismes: Bande Son: Gameplay: Scénario: Durée de vie: |