Bergeronnette, oiseau passereau à longue queue qui vit au bord de l’eau et dans le voisinage des troupeaux, si l’on s’en tient à la définition du Grand Robert.
La façon dont les bergeronnettes balancent continuellement la queue en marchant leur valut le surnom de « hochequeue », tout comme leur présence au bord des rivières et lavoirs d’autrefois est à l’origine de leur autre surnom de « lavandière ». Quant à leur nom (bergeronnette = berger) il vient de leur présence fidèle auprès du bétail dont elle chasse les insectes parasites. Ma bergeronnette, c’est sur la margelle du grand bassin de Marly que je la croise fréquemment.
C’est son élégance naturelle qui la distingue, tant par sa démarche au sol qu’elle arpente en courant à petits pas rapides, que par son plumage. Elle mesure 20cm à peu près. Dos gris clair, dessus de la tête, nuque, menton et gorge noirs, le dessous et la face blancs ; une longue queue noire aux rectrices externes blanches.
Elle niche presque partout, au flanc d’une berge ou sous un toit, dans un trou d’arbre ou sous des cailloux. C’est la femelle qui choisit l’endroit et le construit de brindilles, herbes et feuilles sèches ; la cuvette interne est garnie de plumes, poils et laine. Deux ou trois couvées l’an de 5-6 œufs, couvés 12 à 14 jours par la femelle et les jeunes restent au nid durant deux semaines.
La bergeronnette se nourrit de petits insectes, mollusques, lombrics et graines parfois.
Buffon, dans son Histoire naturelle des oiseaux, décrivait la bergeronnette ainsi : « Compagne d’hommes innocents et paisibles, la bergeronnette semble avoir pour notre espèce ce penchant qui rapprocherait de nous la plupart des animaux, s’ils n’étaient repoussés par notre barbarie. »