On en avait fait le pari en voyant les réquisitions contradictoires en terme de niveau de peine demandée par l’accusation, qui soulignait une hésitation qu’on ne voulait pas avouer.
Heureusement pour lui qu’il s’agissait en plus d’un tribunal composé uniquement de professionnels et non plus d’une antique cour avec jury populaire, car ce dernier n’aurait pas douté et aurait condamné, même devant l’évidence.
On se demande en revanche quels sont les mobiles qui ont poussé les flics, les procureurs et autres juges à considérer que Laurent Ségalat était coupable d’emblée.
Que leur a-t-il fait qu’ils ne supportaient pas ? Perdre les pédales devant une scène atroce ?
Un gâchis humain de plusieurs années pour une enquête menée stupidement et pour une indemnisation certaine qui finira par alourdir encore la facture.
On paie des agents de l’État pour qu’ils fassent un travail, pas pour qu’ils se fassent mousser la pompe pour des motifs peu clairs.