J’apprends que les grands noms du graffiti ont réussi à se faire une “méchante” place sur le marché de l’art. Certaines oeuvres partent à des prix réellement significatifs.
Une vente organisée chez Artcurial en février dernier a démontré que le graffiti n’avait rien envier aux autres formes d’art contemporain.
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Bien sûr, parmi les artistes “de rue”, on peut penser au pochoiriste Banksy, dont les oeuvres s’arrachent outre-Manche et outre-Atlantique (notamment par Brangelina !) pour des sommes plutôt coquettes.
Selon l’expert d’Artcurial, en matière de graffiti, il ne faut pas chercher une explication littérale pour chaque oeuvre mais s’attacher au geste de l’artiste dans la ville. C’est peut-être pour cela que le mouvement ne souffre pas des particularités nationales très présentes dans le marché de l’art classique. “Aujourd’hui les graffiti artistes français s’exportent bien mieux que les artistes contemporains de la scène parisienne”, conclut un brin frondeur Arnaud Oliveux.
+ news Artcurial sur la vente.
Cette vente a établi notamment deux nouveaux records mondiaux : le premier pour Futura 2000, l’un des pionniers du graff américain, avec sa toile Mutual of Omaha (bombe aérosol sur toile), parti pour 29 700 euros.
Le second record pour l’artiste Crash (acrylique et bombe aérosol sur toile), une oeuvre emportée par un collectionneur français pour 43 400 euros, bien au-delà de son estimation (15 à 20 000 euros).