Le ministre uruguayen connait bien la Chine et son peuple pour avoir été l’ambassadeur sur place pendant deux ans, entre 2007 et 2009. Lors de son séjour à Pékin, Almagro en a profité pour participer au 1er salon international dans le secteur des services organisé en Chine : « en participant à ce salon, l’Uruguay confirme son intérêt à l’ouverture des services chinois aux entreprises internationales. Les relations bilatérales avec la Chine doivent s’accroître. De notre côté, nous sommes intéressés par les services que les chinois peuvent nous apporter dans le domaine de l’informatique et audiovisuel, ainsi qu’au niveau logistique. »
Les relations commerciales entre la Chine et l’Uruguay ont atteints 3,4 milliards de dollars en 2011. C’est 20 fois plus qu’en 1988 lorsque les deux pays ont commencé à avoir des relations diplomatiques. Sur les 5 dernières années, la Chine est devenue le 2ème partenaire commercial de l’Uruguay, juste derrière le voisin brésilien. Almagro espère que l’Uruguay va attirer davantage d’investisseurs chinois, notamment dans le domaine des télécommunications et des infrastructures. « L’Uruguay est un pays fiable et sûr pour tout investisseur. Nous voulons aussi que la Chine importe davantage de produits à haute valeur ajoutée venant d’amérique du sud. »
La Chine est aujourd’hui le premier importateur de matières premières uruguayennes comme le bois, le soja et la cellulose.
Juan Martin Soler