Enfin des produits de grande consommation de haute qualité disponibles en vrac pour satisfaire le goût et les besoins de chaque foyer, du célibataire à la famille nombreuse !
Lancé en avril dernier dans 120 magasins de l’enseigne Biocoop, et bientôt dans tout le réseau de quelque 330 points de vente, « la vente
en vrac permet à chacun de se servir de la qualité selon ses propres besoins, de pouvoir se faire un petit plaisir et d’éviter le gaspillage alimentaire qui finalement revient cher. ».
Kesako le vrac ?
Le vrac c’est consommer autrement, de façon raisonnable. Pas de paquets ni d’emballages, mais de grands tubes transparents alignés contenants les aliments, rangés par famille, étiquetés à la main, portant des noms souvent inconnus, on se sert dans des pochons kraft mis à disposition, actionnant la manette (attention ça sort vite), choisissant la juste dose pour sa propre consommation, juste une poignée si on veut, donc forcément ça revient moins cher, même pour du Bio, d’autant plus en période de crise.
Attention, il ne s’agit pas de low-cost. Acheter du bio en vrac permet d’accéder à un produit haut de gamme discount. C’est faire le choix de la qualité, qualifiée haut de gamme, dans les produits alimentaires, secs et frais, les fruits et légumes, jusqu’aux produits d’entretien et notamment les lessiviels. « Ce marché augmente de 15 % par an » observe Gilles Piquet-Pellorce, Directeur Général de Biocoop.
Le vrac c’est écologique, sain et éthique
« Le vrac, c’est encore une façon de développer des filières d’Agriculture Biologique, de travailler avec des producteurs bio, en les assurant d’un certain volume, donc ils acceptent de baisser les prix, et ce le plus possible en France, sinon dans l’Union Européenne, les filières équitables étant privilégiées, et rien n’arrive par avion. » renchérit Véronique Bourfe-Rivière du Magazine des Biocoops Consom’Action. Biocoop vend ainsi le tournesol français, les lentilles de Poitou Charente, le riz de Camargue, la figue de Turquie…
« On a également des produits issus de la macrobiotique, comme le gomasio pourvu en protéines pour enrichir l’assiette des végétariens ». Il s’agit de sésame torréfié et moulu avec du sel pour bien l’assimiler, à conserver dans un pot hermétique, sinon il s’oxyde. J’y ai goûté, c’est excellent.
« Pour les intolérants au gluten, nous avons notamment des pâtes au petit épeautre au léger goût noisette, des céréales comme le camus et l’orge à mettre dans la soupe… » ajoute Véronique Bourfe-Rivière.
« Nos fruits séchés sont particulièrement moelleux (c’est bien vrai), certes la couleurs n’est pas toujours habituelle comme les abricots qui perdent leur couleur orangée et virent au marron, car ils ne sont pas soufrés. Nos fruits sont au contraire séchés au soleil pendant 48h à 72h et non au four, puis conservés à l’abri de l’humidité. Résultat nous avons un fruit séché haut de gamme proche du produit Hédiard. On tire la production vers le haut en baissant le prix pour le consommateur. »
Bémol : Tout ne peut pas supporter le vrac. Ainsi les chips trop fragiles se vendent–elles en sachet.
Par ailleurs, la gamme des lessiviels biologiques est proposée en conditionnement, car la vendre en poudre volatile serait respirable
Acheter du bio en vrac
permet d’accéder à un produit
haut de gamme discount
par les consommateurs. En rayon, une lessive liquide à l’huile essentielle de lavande bio (2,80 € le litre) et un liquide vaisselle à l’huile essentielle de citron bio (1,90 € le litre), tous deux en flacon, fourni et réutilisable, on vient le recharger à la pompe, et des pastilles pour le lave vaisselle, vendues à l’unité sous blister qui fleurent bon le citron. Plutôt un bon plan !
Mois cher, plus écologique
Chez Biocoop, les produits en vrac sont de 15 à 25 % et jusqu’à 30 % moins cher que lorsqu’ils sont vendus conditionnés. Le fabricant a moins de frais d’emballage, le magasin moins de manutention, la centrale d’achat de Biocoop et les magasins compressent souvent leurs marges pour favoriser ce type de consommation. Et comme il s’en vend plus en volume, cela permet de baisser les prix. Il y a moins d’emballage et le volume transporté est mieux rentabilisé (pas de perte de place ni de poids supplémentaire avec les contenants). Le client prend la quantité désirée, c’est donc moins de gaspillage pour lui.
J’AIME, les tubes de l’été
Je suis allée au Biocoop faire mon marché, sacs en kraft en main, je me surprends à tester des ingrédients auparavant jamais mis dans mon Caddie de peur de ne pas aimer, en prenant une toute petite quantité. De retour à la maison, j’ai sorti mes pots hermétiques pour bien les conserver.
Ainsi, j’ai pu tester et apprécier en vrac, parmi les 300 références alignées, la première fois c’est impressionnant, après on prend ses petites habitudes :
• Les graines de courges à grignoter en encas ou à faire légèrement griller pour enrichir la salade.
• Le gomasio, pour en parsemer mes salades et le riz.
• Les fruits secs et notamment les cranberries du Canada de gros calibre ultra moelleuses encore gorgées de soleil.
• Le muesli Granoriz aux fruits, canneberge du Moulin d’Arche dans la Drôme.
• Il y a même du yaourt en vrac !
• Les abricots secs moelleux et bien confits, certes marrons et non orangés mais ultra miam !
• Les pâtes bio, que jusque-là je ne trouvais franchement pas savoureuses, celles-ci étant au petit épeautre.
• Les biscuits comme le Palet breton pur beurre très nourrissant (un à deux maxi suffisent pour le goûter) et le Sablé sarrasin (donc sans gluten) hyper gourmand ! À donner aux enfants pour bien les nourrir.
• Le liquide vaisselle mains à l’HE de citron bio tout doux pour mes mains.
• La lessive bio à l’HE de lavande bio, mon linge sent à peine la lavande et mon lave-linge reste propre.
• Les doses lave vaisselle fleurent bon le citron.