Portrait d’une femme et naissance d’une légende !
Après un premier volet, couvrant les années 1852-1869, qui reposait beaucoup sur l’imagination des auteurs, et un deuxième tome qui permettait de découvrir les premières années en compagnie de sa fille, ainsi que sa romance avec le non moins célèbre Wild Bill Hickok, cet ultime volet couvre les années 1877-1903 et boucle l’étonnant parcours de ce personnage féminin qui refuse de se plier à loi des hommes, une sorte de féministe avant l’heure…
Au fil des pages, le lecteur découvre l’incroyable destinée de Martha Jane Cannary, ainsi qu’une partie de l’Histoire des Etats-Unis. De la fin du Pony express à ses derniers jours à Deadwood, en passant par l’acquisition d’une blanchisserie, sa rencontre avec Janey à Richmond et ses prestations au cirque, l’histoire de Martha est faite d’autant d’alcool que de hauts et de bas. Le lecteur assiste progressivement à la naissance d’une véritable légende du Far West, découvrant petit-à-petit ses talents de conteuse, ainsi que sa popularité grandissante via les articles de presse de l’époque.
Au scénario, Christian Perrissin lie brillamment les informations historiques concernant son héroïne et comble les vides avec une certaine maestria. Livrant beaucoup plus qu’une simple biographie, il brosse le portrait d’une femme extrêmement attachante malgré ses défauts, levant ainsi le voile sur la femme qui se cache derrière cette héroïne qui chevauche les plaines de l’ouest sauvage.