Les Irlandais auraient approuvé le pacte budgétaire européen avec plus de 60% des voix lors du référendum de jeudi.
Tous les sondages publiés depuis l’annonce du référendum, en février, prédisaient une assez large victoire du ou », mais avec 20% d’indécis et compte tenu de la mauvaise santé économique du pays, où le chômage se maintient à 14%, le gouvernement s’est prudemment gardé de tout triomphalisme, n’excluant pas le risque d’un vote-sanction. Dublin et ses partenaires européens gardent aussi à l’esprit que les électeurs irlandais ont rejeté dans un passé récent le traité européen de Nice en 2001, puis le traité de Lisbonne en 2008.
Mais même si le non l’avait l’emporté, le traité n’aurait pas été remis en cause puisqu’il suffit que douze des dix-sept Etats de la zone euro le ratifient pour qu’ils entrent en vigueur. Une telle issue aurait toutefois limité la portée du Pacte budgétaire.