Je vais vous parler aujourd'hui de deux nouvelles plantes sauvages comestibles, la consoude et la pimprenelle.
CONSOUDE
Symphytum officinale
Synonymes :
Confée, consoude officinale, herbe à la coupure, herbe aux charpentiers, langue
de vache, oreille d’âne, pacton, toute-bonne.
Famille :
Borraginacée.
Cette plante est vivace, couverte de poils et se rencontre
dans les lieux humides, le long des ruisseaux.
Tige :
Raide, rameuse, de 1 m
de haut environ, couverte de poils et quadrangulaire.
Feuilles :
Lancéolées, ondulées, velues.
Fleurs :
blanches ou roses, violacées, en forme de cymes.
Composition :
Consolidine, symphyto-cynoglossine, mucilage, tanin et allantoïne. Le nom
consoude ou cum en latin signifie « avec » donc « souder
avec », c’est-à-dire consolider les chairs, les souder, raffermir.
L’allantoïne favorise la multiplication cellulaire (dermo-cicatrisante).
Source : Secrets
d’une herboriste de Marie-Antoinette Mulot
Cuisine :
Les feuilles peuvent être consommées crues ou cuites. Rappelant le goût du
poisson (elle est parfois appelée sole végétale) les grandes feuilles sont
souvent utilisées plongées dans de la pâte à beignet puis frites.
PIMPRENELLE
Poterium sanguisorba
ou Sanguisorba officinalis
Synonymes :
Petite pimprenelle, petite sanguisorbe.
Famille :
Rosacée.
Elle pousse dans les endroits humides.
Tiges :
Elles sont dressées mais aussi, parfois, couchées. Quand elles sont droites,
elles mesurent environ 80 cm
de haut.
Feuilles :
Dentelées, divisées et de forme ovale.
Fleurs :
Elles sont disposées en épis, de couleur verdâtre ou brun-rouge.
Floraison :
De mai à juillet. La plante entière est utilisée.
Composition :
Elle contient surtout du tanin, des substances organiques soufrées et dans les
fleurs surtout, de la vitamine C.
Source : Secrets
d’une herboriste de Marie-Antoinette Mulot
Cuisine :
Elle était jadis tellement appréciée qu’on la cultivait dans tous les potagers.
Au XVIe siècle, elle était aussi populaire que l’est de nos jours le persil.
Elle parfume également les soupes, les omelettes et les sauces. Sa fraîche
saveur teintée d’astringence rappelle celle de la noix fraîche. D’autres y
décèlent plutôt un goût de concombre.
Source : Petit
Larousse des Plantes Médicinales