Le contraste est saisissant.
On devient casse-cou, au plus près des batailles, toujours du côté des faibles, au risque de se prendre des balles pas toujours perdues pour tout le monde.
La guerre en couleurs, c’est maintenant : le Vietnam, la Tchéchénie, la Somalie, l'Afghanistan, l’Irlande, le Salvador, le Cambodge, la Tunisie, la Libye, la Syrie … Toujours au plus près des combattants.Non, décidément, la guerre, c’est pas joli. Les images sont dramatiques, pas belles à voir, mais terribles et éclairantes : ces enfants mutilés, ces civils fuyant ou se faisant aligner à Sarajevo sur la Snipers allée, les combattants libyens équipés de bric et de broc sous les bombardements, les enfants de Gaza face aux militaires israëliens...
Quand le dialogue n’est pas possible, reste la force. Loi de l’Histoire, loi de la guerre, la sale guerre. Aucune n’est légitime lorsqu’on regarde ces clichés.
Il reste trois jours pour voir ces photographies. Celles d’un authentique aventurier. A méditer le jour où l'on récupère Roméo Langlois, reporter photographe libéré par les FARC ....Exposition au Musée de Montparnasse, jusqu'au 3 juin, 21 avenue du Maine, 6 €.