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London – week 2

Publié le 31 mai 2012 par Sukie

Ça y est, nous sommes installés. J’ai encore du mal à dire « c’est chez nous », car peu de choses encore sont à nous. A Paris, j’ai déménagé à peu près 5 fois. Jamais sans mon 10 m3. A Londres, je suis venue avec une valise, un trolley et un sac de randonneur. Je me sens nue.  En partant de notre appartement parisien, on a jeté et laissé un tas de bricoles dans la rue. Des choses qui faisaient que, placées dans un appart, ça faisait de cet endroit un « chez moi ». J’ai toujours donné une importance exagérée aux objets. J’attribue à chacun une valeur sentimentale ou une histoire. Même à cette table à repasser Ikea que je n’ai presque jamais utilisée. Le jour où je l’ai abandonnée au coin de la rue, je l’ai vue une heure plus tard sous le bras d’une vieille femme asiatique, alors que je sirotais un dernier coca light au Saint Amour. Putain, j’ai eu le coeur serré.

London – week 2

Dans cet appart encore bien vide que nous habitons désormais, il m’arrive de penser à ma table basse, à mon étendoir à linge ou encore à mon chat…
Quand je vois une pub pour Roland Garros  à la télé, je dis à mon amoureux que je suis nostalgique, il me demande – pourquoi, je réponds – ça me rappelle Boulogne (là où je bossais), il me dit que je suis tarée.

L’appartement est cosy, lumineux, boisé. L’entrée est sauvage, des plantes décrépies qui se battent en duel et qui m’appellent à l’aide. En arrivant là, j’ai la sensation d’habiter une petite maison, avec les avantages (c’est assez spacieux) et les inconvénients (les insectes volants quand je fume sur le balcon). Juste en bas, il y a un bar toujours bondé, rempli de locaux tous les soirs, animé jusqu’à peu près 23h. Commençant tôt, ils finissent généralement tôt aussi… Le soleil nous réveille le matin et se couche tous les soirs sur un décor qui me rappelle la Défense, au sens non péjoratif du terme.

London – week 2

Nous avons expérimenté le balcon transformé en terrasse lorsqu’il fait beau. Le voisin a sorti son transat et travaille dans l’allée certains jours. En face, ils ont carrément fait un  barbeuc’. J’aime l’originalité.
Sur notre balcon donc, nous avons mangé indien, car le quartier grouille de restaurants indiens. Je n’en ai testé qu’un pour le moment, celui dans lequel nous sommes entrés le premier jour (Sweet & Spicy). Toujours se fier à son premier choix. Je me suis demandée jusqu’à quand les mecs vont nous racoler pour qu’on aille tester leur restau. Finiront-ils par nous reconnaitre.
Après avoir été sollicité une petite trentaine de fois, nous débouchons sur la partie « hipster » de Brick Lane où les filles prennent la pose, les jeunes boivent des bières, les concerts se multiplient dans les bars, où il fait bon vivre pour le parisien lambda. L’effet waouh est au rendez-vous…

Je vais m’arrêter là. N’ayant pas encore internet à la maison, je squatte un jour sur deux le El Paso, très sympathique bar où les gens viennent aussi pour bosser (la version moderne et chaleureuse du cyber café…). J’en suis à ma dixième heure ici, j’ai la tête grosse comme ça et même si les serveurs sont sympas, je dois maintenant penser à rentrer tranquillement à la maison.

London – week 2

Je vous dis donc à bientôt et notre pour moi-même je dois prochainement vous parler de la première saison de Smash (qui déchire) et des restaurants à Londres.

La bise


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