Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a procédé à plusieurs appels à candidatures dans 20 grandes agglomérations (Strasbourg, Mulhouse, Nancy, Metz, Lille, Lens-Béthune-Douvrin-Arras et Valenciennes-Douai-Cambrai, Nantes, Rennes, Brest, Angers-Cholet, Rouen et Le Havre, Avignon, Toulon, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Toulouse), entre juin 2012 et avril 2013. Au terme de cette série d’appels, 68% de la population métropolitaine pourra bénéficier d’une couverture en RNT.
Le lancement de la RNT améliorera la qualité sonore pour l’auditeur et la couverture pour les opérateurs. La RNT est inscrite dans la loi de 2007 sur la modernisation de la diffusion audiovisuelle, mais aucune date de lancement n’est fixée. Les petites radios, regroupées au sein du syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes (Sirti), mais aussi Radio France (France Inter, France Info…) et les radios associatives militent pour son lancement. A l’inverse, les grands groupes y sont opposés, estimant que la RNT n’a pas de modèle économique et coûtera cher.
Les patrons de NRJ, RTL, Europe 1 et RMC avaient annoncé qu’ils ne participeraient “probablement pas” à ces appels à candidatures. Mais, d’autres groupes de médias devraient en revanche se porter candidats, comme c’est déjà le cas pour Euronews. La chaîne d’information internationale, qui émet en 11 langues, a décidé de demander une fréquence pour les villes de Paris, Marseille et Nice, annoncent Les Echos. “La question de se porter candidat est apparue quand nous avons décidé de lancer notre projet de radio sur Internet, Michael Peters, président de la chaîne, toujours aux Echos. L’idée est de créer une vraie plate-forme multimédia pour nos contenus.”
Goom Radio, candidat malheureux en 2008, s’est de nouveau porté candidat, alors que le groupe de presse gratuite 20 Minutes semble être fortement intéressé.