Restant dans notre dynamique, à chaque fois que ce Gouvernement fera quelque chose de bien, nous le dirons. En revanche, des dérives comme celles sur la Syrie, nous les dénoncerons avec fermeté. François Hollande avait même rajouté qu’il y aurait un débat qui permettra de déterminer chaque année au Parlement ce que serait “l’immigration économique” et l’accueil des étudiants étrangers. Même en s’abstenant selon le mot d’ordre des leaders des Africain-français comme Calixthe Beyala pour les législatives, on peut espérer voir le PS gagner ces élections et les juger sur pièce. Les deux hommes ne se sont jamais fait de cadeaux et ça continue (vidéo).
Un travail interministériel impliquant les ministères de l’Intérieur, du Travail et de l’Enseignement supérieur s’est mis en place. L’Unef et la Confédération étudiante, troisième organisation étudiante, réclame en outre, le retrait d’un décret du 6 septembre 2011 relevant le niveau des conditions de ressources imposées aux personnes qui souhaitent suivre des études en France : ce décret demande que les étudiants internationaux devront justifier de “640 euros à 770 euros de ressources mensuelles, contre 460 euros auparavant”.
Il faut noter aussi que, depuis le 1er janvier dernier, suite à la droite, devrais-je dire, extrême-droite au pouvoir récemment sous Sarkozy, l’étudiant devenu salarié est obligé de s’acquitter d’une taxe de 349 euros et non plus de 85 euros. Une façon d’appauvrir encore plus des gens qui se battent pour s’en sortir en changeant leur statut. Néanmoins, il faut une précision, l’abrogation de la circulaire Guéant ne signifie pas qu’on a le droit automatiquement à un poste dans une entreprise après l’obtention de son diplôme. Il faut donc qu’il y ait une autre loi moins restrictive et plus incitative.