Genre: fantastique, action
année: 1998
durée: 2 heures
l'histoire: Blade est un être mi-homme mi-vampire, dont la mère, mordue pendant sa grossesse, est morte pendant l'accouchement. Depuis, aidé par Abraham Whistler, qui l'a recueilli lors de son adolescence, Blade combat les vampires ennemis, dont Deacon Frost, qui veut devenir le vampire le plus puissant du monde.
La critique d'Alice In Oliver:
A la base, Blade, réalisé par Stephen Norrington en 1998, est l'adaptation d'une série de comics écrite et dessinée par Mark Wolfman et Gene Colan.
Au niveau du casting, le film réunit Wesley Snipes, Stephen Dorff, Kris Kristofferson, N'Bushe Wright, Donal Logue, Udo Kier et Traci Lords.
Ce premier volet rencontrera un énorme succès et sera donc suivi de deux nouveaux épisodes.
Dès les premières minutes, Stephen Norrington, réalisateur maudit de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, a le mérite de présenter les hostilités.
Alors que des vampires dansent et s'apprêtent à sucer le sang d'un être humain, un mystérieux individu armé d'un sabre intervient.
Il s'agit évidemment de Blade qui massacre tout le monde avec une rapidité et une efficacité exemplaire.
Via cette introduction de quelques minutes, Stephen Norrington casse les codes du chasseur de vampires.
Le film se focalise largement sur le portrait de son personnage principal, mi-homme mi-vampire. Certes, Blade combat et tue les créatures de la nuit.
Pourtant, il possède aussi les mêmes instincts et doit répondre à la même soif de sang.
Il s'agit également d'un personnage marginal, peu bavard et solitaire au passé très particulier. Mordue par un vampire, sa mère est morte après lui avoir donné naissance. Adolescent, Blade est recueilli par Abraham Whistler (Kris Kristofferson), son mentor, qui se charge de son éducation et de son entraînement.
Blade devient alors une machine à tuer redoutable et sans pitié. Plus que jamais, Balde est un personnage poursuivi par le spectre de sa mère.
C'est sa raison de tuer et qui le conduit à éliminer et à traquer inlassablement les vampires. Parallèlement, un certain Deacon Frost (Stephen Dorff) fait son apparition. Ce vampire a bien l'intention de devenir un dieu-vampire, un être suprême annonçant l'apocalypse à venir. La révolte des vampires a sonné.
Blade doit intervenir. Voilà pour les hostilités de ce scénario ambitieux aux multiples rebondissements.
A partir de ces différents éléments, Stephen Norrington signe un film de super héros bourrin et décomplexé, qui oscille entre le fantastique, le gros film d'action et quelques éléments classiques du genre épouvante.
Au niveau des séquences de combat, Blade est particulièrement généreux et délivre largement la marchandise.
Dans l'ensemble, Stephen Norrington maîtrise assez bien son sujet.
Ensuite, le film peut s'appuyer sur un Wesley Snipes en pleine forme et très à l'aise dans la peau de ce personnage en quête de vengeance.
Sans compter un bad guy haut en couleurs et prêt à en découdre avec son ennemi principal, donc, Blade.
Pourtant, le film n'est pas exempt de petits défauts, assez mineurs dans l'ensemble. Les effets spéciaux et visuels ne sont pas toujours à la hauteur des événements. C'est par exemple le cas lors de l'affrontement final.
Transformé en dieu vampire, Frost constitue un piètre adversaire, devenu une sorte de bouillie radioactive se déplaçant dans tous les sens.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce premier Blade peut largement s'afficher dans le top 20 des meilleurs films de super héros de ces 15 dernières années.
Note: 15.5/20