En les lisant, on comprend pourquoi Luc Chatel ne souhaitait pas publier ces 17 rapports de l’Inspection générale. Les constats sont accablants.
En maternelle, alors même que les élèves n’ont pas appris à lire, «il y a abondance d’écrits dans la classe … Les enfants interrogés au hasard ne savent pas de quoi il s’agit sauf pour les prénoms, les couleurs et l’étiquetage relatif au schéma corporel ».(L’Ecole Maternelle, p. 95)
A l’école primaire, c’est pire encore : les directeurs d’école « savent mal ce que font les maitres » (Note de synthèse sur le suivi de l’enseignement en primaire : pilotage local et suivi des élèves, p.3).
Et ils s’en fichent : « les directeurs rencontrés se disent absorbés par leurs tâches administratives et relationnelles au détriment de leur investissement pédagogique et sans en éprouver de regrets particuliers » (p.4)
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