31 mai L'HOMME QUI N'AVAIT PAS UNE MINUTE à PERDRE 2/3 Fiche anthropométrique. Nom : Trassirb Prénom : Stan Age : 50 Poids : trop Taille : moyenne Sexe : Excentrique Tare : Maladie bipolaire Chanteur préféré : Higelin Livre préféré : 1984 Film préféré : Into the wild Comique préféré : Dupontel Emission tv : Joker Présentateur honni : Drucker Qualités : Sexuelles Défaut : Narcisse Fainéant Couleur : bleu acier Loisir : Ecrire Passe temps : Passer le temps A peur de la mort. La vie de Stan tient dans un feuillet. Il fut un temps où Stan avait de l'humour. Il faisait crouler de rire ses camarades de bureau, lorsqu'il travaillait dans un bureau. Il les abreuvait de belles blagues à deux balles. Pour masquer sa timidité. Quand j'étais petit j'étais adoré de mes parents jusqu'à ce que mon père foute le camp. Peu m'importait la raison de la fuite de ce pleutre, ce qui me torturait c'était qu'il m'avait abandonné, moi, le petit Stan, gamin, fragile. Alors ma maman tenta de réparer le gâchis. Mais essayez, vous, de rattraper un mur tordu et percé, avec de l'enduit. C'est un sport à haut risque et qui salit le plancher. A jamais. Stan écrivait une phrase ou deux en se tortillant sur son tabouret tournant, puisait dans ses souvenirs, c'est ce qu'il paraissait le plus facile il creusait dans la matière la pétrissant la frappant le massant la déformant comme une boule de glaise. Et lorsque la forme lui plaisait, il laissait sécher. Puis il se levait mangeait une pomme ou une pèche selon la saison, mais, tête en l'air, jamais il n'oubliait de mémoriser ce qu'il écrivait. Il biffait peu. Adolescent j'aimais autant que je détestais mon père. Cette déchirure ne se referma jamais et le quiproquo de cette phrase devrait être analysée. Elle sera analysée plus tard, bien plus tard, bien trop tard. Qui aimais-je ? Une fille ou mon père ? Ou les deux différemment. Ou détestais-je mon père parce que je l'aimais ? That's the question... A suivre... demain !
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