Le Président de la République François Hollande était sur France 2 mardi 29 mai pour y expliquer son action.
La situation en Afghanistan et en Syrie
François Hollande a confirmé qu'il n’y aurait plus de troupes combattantes en Afghanistan d’ici la fin de l’année.
«Ceux qui vont rester, resteront pour rapatrier le matériel. D’autres vont rester pour former, continuer à former la police afghane et les cadres de l’armée afghane. D’autres encore pour gérer l’hôpital ou l’aéroport.»
Sur la Syrie, le président de la République a expliqué vouloir trouver une voie qui ne soit pas obligatoirement militaire. Il réunira donc en juillet la «Conférence des amis de la Syrie» pour trouver la meilleure solution pour «chasser le régime de Bachar El-Assad» et pour «solidariser l'opposition», et «faire en sorte qu’elle puisse elle-même être capable de se substituer au régime.»
La question européenne
François Hollande a réaffirmé sa volonté de remettre la croissance au coeur des politiques européenne.
«Nous devons discuter, mettre tout sur la table, ce que nous avons fait à ce Conseil européen. Je crois que c’est acté le fait qu’il y aura des mesures de croissance en plus du pacte budgétaire. Mais nous devons aller beaucoup plus loin – c’est mon objectif –, c’est-à-dire faire en sorte que ce soit des mesures qui soient immédiates et pas simplement renvoyées à plus tard.»
Une politique économique juste
Le président de la République est revenu sur ses projets au niveau salarial et fiscal.
«Sur le SMIC, il y aura un coup de pouce. Il devra rattraper ce qui n’a pas été accordé cette dernière année. Il devra aussi veiller à ce que ça ne déstabilise pas les entreprises. Mais je veux dire aux Français que nous n’allons pas baisser les bras, qu’il va falloir faire un effort, c’est certain, que cet effort sera justement réparti, qu’il y aura des décisions fiscales qui s’adresseront à ceux qui ont le plus.»
Les élections législatives
François Hollande a appellé les Français à le soutenir en donnant une majorité au changement.
«Je vais demander aux Français qu’ils fassent en sorte qu’il y ait une majorité pour le changement. J’ai présenté des engagements au cours de la campagne présidentielle, je veux les tenir. Mais je ne les tiendrai que si j’ai une majorité à l’Assemblée nationale qui me permette de voter des lois. S’ils veulent ces réformes-là, s’ils m’ont choisi, je pense qu’ils auront à cœur d’accorder une majorité large, solide, cohérente au président de la République.»