Publié en 2003, Blankets est considéré comme un des grands romans graphiques de la petite histoire du genre. L’auteur avait déjà frappé fort 4 ans auparavant avec Good-bye, Chunkie Rice mais Blankets est considéré comme son chef-d’oeuvre et il fut unanimement encensé par la critique comme en témoigne les nombreux prix littéraires qu’on lui a attribués. Le livre fut aussi traduit en une douzaine de langues.
J’ai a-d-o-r-é Blankets. Le tout débute dans un ton très naïf, qui fait immédiatement penser aux aventures de Paul de Michel Rabagliati. Toutefois, l’histoire évolue vers un mélange de réalisme et de fantaisie poétique qui rend l’expérience de lecture complètement immersive. On oublie rapidement qu’on a affaire à une brique de près de 600 pages. Si ça se trouve, j’en aurais gobé 1000 sans problème.
Il y a aussi des passages très dramatiques et très durs auxquels on ne s’attend pas de voir dans une bande dessinée. Je vous fais grâce des détails car je veux absolument que vous lisiez le livre mais ces passages sont plutôt troublants et contribuent au changement de ton expliqué plus haut.
J’ai tourné la dernière page de Blankets avec la déception de me voir quitter l’univers de Craig Thompson. Vivement ses autres oeuvres!