Jusqu’à l’Euro, le Vestiaire redécouvre les joueurs empruntés durant la compétition et ceux qui ont marqué la compétition de leur empreinte depuis 20 ans. Même les cul-de-jatte. Aujourd’hui, le Moldovan du riche.
Il est 20h45 à Charleroi ce 21 juin 2000, un Roumanie-Angleterre a priori ça n’intéresse personne. Même si assister au spectacle de cirque de Nigel Martyn dans les buts, ça vaut toujours le déplacement pour une fois que ce ne sont pas des Roumains. Ce jour-là il n’en prendra que 3, suffisamment quand même pour éliminer son pays d’une compétition qu’ils ne pouvaient que gagner. Mais la véritable attraction est dans les tribunes, où Dieu a installé l’un des siens. Un Roumain qui n’envisage pas de partenariat avec la RATP car il en a déjà un avec Maradona. C’est donc le dernier match victorieux de la grande Roumanie de Stelea qui torche Paul Ince, Scholes, Owen, David Beckham et surtout Alan Shearer le plus grand gâchis de l’histoire, de quoi rendre Papin jaloux. Avec tout ça impossible de faire mieux, Kevin Keegan n’est que sélectionneur. Mais c’est un détail, car le public n’a d’yeux que pour Gheorge Hagi qui a l’excuse d’être suspendu. Ça en dit long sur le niveau de l’Angleterre. Les deux buts de l’Italie en quarts en disent long sur celui de la Roumanie. Le fait que personne n’ait été fusillé indique que Ceaucescu est bien mort, désormais Hagi aussi.