Véritable révélation de ces dernières années, le jeune pianiste Yaron Herman s’impose dans le monde du Jazz grâce à son talent hors du commun et sa technique personnelle. Aspirant à une brillante carrière dans l’équipe de basketball d’Israël, il est contraint d’abandonner après une grave blessure, et c’est à l’age de 16 ans qu’il se passionne pour le piano, il acquiert sa technique si particulière en suivant des cours basés sur les mathématiques et décide de se rendre sur Paris dans le but de se faire un nom…
Plein d’ambition et de virtuose, c’est pari gagné pour Yaron qui se fait connaître dans les piano bar parisien grâce à son Jazz innovant et énergique. Il ose s’attaquer aux stars de la pop commerciale comme Britney Spears et sa version de Toxic est un premier succès:
Fort de cette reconnaissance et de ses prestations en solo, il s’associe rapidement avec un batteur et un contrebassiste pour concocter cet album: la recette est simple: quelques classiques de rock revisités à la sauce Jazz et des morceaux uniques, mélange d’influences, Yaron apporte sa touche si singulière en jouant sur les variations, pour le bonheur de nos oreilles…
Il signe ici son deuxième album, chez ACT, le label allemand élu label de l’année 2010. « Follow the White Rabbit » … C’est une invitation au voyage. Yaron nous invite à le suivre dans son Wonderland, dans son monde à lui, son jazz magique !
Le voyage débute avec des premiers morceaux envoûtants. Le fabuleux Saturn Returns nous montre bien la fougue du jeune pianiste, en véritable osmose avec son batteur, c’est lui qui mène la Cadenza. Yaron Herman s’amuse avec les variations, il repousse les frontières du jazz en s’aventurant vers des rythmiques typiquement rock comme dans The Mountain in G Minor ou sa reprise de Kurt Cobain: Heart Shaped Box
Il n’hésite pas à mélanger ses origines avec sa musique tout en y mêlant cette énergie qui lui est propre… L’album se termine par un autre classique, No Surprises de Radiohead, une belle berceuse qui clôt ce magnifique voyage:
Avec cet album, Yaron Herman se montre comme l’ambassadeur du Jazz au pays du Rock et de la Pop. Son jazz « musclé » qui respire la fraîcheur le place parmi les plus grands, et comme tout pianiste, il est encore plus impressionnant sur scène, tout son génie s’exprime dans ses improvisations !
A écouter et à voir aussi bien pour les fans de jazz que pour les amoureux de la pop…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble