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Une mesure du nouveau gouvernement qui va dans le bon sens. Le Figaro, entre autres, nous apprend que de pauvres petits patrons de (grosses) entreprises publiques vont voir leur salaire et autres émoluments frappés du couperet de l’ajustement promis par Hollande : pas plus de 20 fois le montant du plus petit salaire de l’entreprise publique. Chose promise, chose due. Résultat : « À l’occasion de l’assemblée générale du groupe jeudi, l’État demandera l’invalidité de la prime de 400.000 euros de Pierre-Henri Gourgeon », l’ancien patron démissionnaire d’Air France. Problème : cette prime lui a déjà été versée… Espérons pour la concrétisation des promesses de l’ex-candidat socialiste que le Monsieur n’est pas domicilié fiscalement dans un paradis off-shore… Mais ce n’est de toute façon pas le seul concerné puisque l’article parle aussi du cas du patron sur le départ d’EADS, Louis Gallois, qui verrait ses propres revenus diminués de 40 % dans le cas de l’application de cette règle à lui-même, malgré sa présupposée sympathie socialiste. Mais puisque même Madame Parisot est d’accord sur l’application de ce genre de règle éthique, le Figaro n’a plus qu’à se taire. Et informer, maintenant qu’il n’est plus soumis aux règles de propagande sarkozyste… Faire son boulot quoi. Et Madame Parisot pourrait peut-être demander aussi aux patrons d’entreprises privées de respecter le même type de règles éthiques en fixant des limites à l’indécence de certaines rémunérations et retraites chapeau… La solidarité nationale ne vaut en effet que si elle est partagée par tous.